Les habitants du Tour ont exprimé par une pétition leur mécontentement de voir leur bâtiment patrimonial ainsi dévalorisé, par la perte de son individualité. Ils ont adressé au maire un recours gracieux.
La réponse est arrivée chez leur avocat, sèche, signée par l’adjointe à l’urbanisme :
La réponse est arrivée chez leur avocat, sèche, signée par l’adjointe à l’urbanisme :
« Après examen attentif de ce recours, il apparait que les arguments que vous développez ne me paraissent pas de nature à remettre en cause mon arrêté, et je ne puis que le rejeter ».
Il est très regrettable qu’elle n’ait pas motivé sa réponse.
Dans ce dossier, deux articles contradictoires du PLU ont obligé l’adjointe à un arbitrage. D’une part il est exact que, en zone de village, une construction privée peut occuper la totalité de la parcelle, dans le cas présent jusqu’au mur de l’ancien four contigu. D’autre part, concernant les bâtiments patrimoniaux, au nombre desquels le four est répertorié, le PLU précise que le patrimoine architectural doit être « protégé » et « mis en valeur ».
Ce n’est ni protéger un vieux four à pain ni le mettre en valeur que de l’étouffer en l’intégrant à un chalet moderne. Il aurait fallu respecter une distance minimale de un ou deux mètres.
Dans ce cas de figure, l’arbitrage aurait du se faire au profit de l’intérêt collectif et non pas de l’intérêt particulier.
Le permis de construire a été délivré contre l’avis des habitants du village, qui défendent leur patrimoine car ils ont le sens de sa valeur. D’ailleurs, la décision de l’adjointe est loin de faire l’unanimité au sein de la majorité...
Au tribunal, il n’est pas dit que la mairie aurait gain de cause...
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