Communications du maire
Un bus articulé de grande longueur (150 places) a été essayé entre Les Praz et Les
Houches.
Mais notre voirie n’est pas
adaptée à ce type de véhicule : des dépassements hasardeux d’automobilistes
se sont révélés très dangereux. L’expérience est abandonnée.
Huit jeunes ménages se sont portés acquéreurs des
logements communaux à construire sur la
propriété Stélandre aux Pélerins d’en haut. Le lotissement sera composé de quatre doubles
chalets.
Lotissement des Tissières aux Bossons : une réunion publique d’information se tiendra
le 2 octobre prochain à 20h à la salle du Bicentenaire.
Ordre du jour
Le régime indemnitaire des agents communaux est
révisé.
Cette indemnité pourra atteindre
16% du traitement brut indiciaire personnel pour la catégorie C.
Une part variable sera
déterminée chaque année au vu de l’appréciation de la hiérarchie.
Vidéo-Protection
Il parait qu’il ne faut
plus dire vidéo-surveillance. On ne surveille pas les activités des citoyens... On joue sur les mots. Il s’agit d’identifier
les actes de délinquance.
20 caméras seront
installées Place du Mont Blanc, rue Vallot, rue des Moulins, Av. Michel Croz,
Av. Cachat le Géant, Mairie, Place Balmat, Mollard, rue Paccard, Av. de
Courmayeur, route blanche. C'est-à-dire partout ! Les images, qui ne
pourront être analysées que par réquisition, seront centralisées au poste de
Police et transférables à la Gendarmerie. Elles seront auto-détruites au bout
de 15 jours.
Le téléski des Chosalets toujours déficitaire.
Propriété de la commune,
sa gestion en est confiée à la Société de la Poya de Vallorcine.
L’exploitation est
toujours déficitaire, de 61 000 euros l’an dernier, à la charge de la
commune.
L’hiver prochain, il sera ouvert
plus souvent, 86 jours entre le 21
décembre et le 16 mars.
Une nouvelle loi autorise les communes à instituer une
taxe d’habitation sur les logements vacants. Auparavant un logement était taxable après cinq années de vacance. Désormais
il suffira de deux ans de vacance pour que la taxe soit réclamée. Le logement
est vacant s’il est inoccupé et vide de meubles au 1er janvier.
A Chamonix, seuls 0,5% des
logements sont considérés comme vacants à ce jour.
Modifications du PLU
L’adjointe
à l’urbanisme tente de faire approuver en bloc un package d’une vingtaine de
modifications sectorielles du PLU, sans même en donner le détail ni engager de
débat sur l’opportunité de chacune de ces modifications.
Par exemple :
-
Autoriser les
toits terrasses pour les garages, jusqu’à ce jour interdits pour des raisons
d’esthétique.
-
Lever l’emplacement
réservé à la piste de ski du Mont des Bossons (pour quel projet ?
immobilier ?).
-
Levée de
l’emplacement réservé du parking des Lanchers aux Praz, indispensable pour le
stationnement du village, du golf et du Paradis. Pour mettre quoi à la
place ?
-
Etc...
Chacune
des lignes du document qui nous est soumis mérite un débat particulier et des
explications détaillées. Quels projets
ces modifications cachent-elles ?
Les
membres de ma liste protestent énergiquement sur cet escamotage organisé et
exigent que chaque sujet soit, avant toute décision, débattu en commission
d’urbanisme élargie avant d’être présenté au conseil dans le détail.
Le maire et les élus de la majorité semblaient eux-même surpris par le texte de cette délibération et par son passage "à la hussarde". Peut-être se sont-ils laissés surprendre. En conséquence, le maire nous donne entièrement raison et ordonne la réunion de la commission.
Le maire et les élus de la majorité semblaient eux-même surpris par le texte de cette délibération et par son passage "à la hussarde". Peut-être se sont-ils laissés surprendre. En conséquence, le maire nous donne entièrement raison et ordonne la réunion de la commission.
Ancien bâtiment EDF : les mauvaises
affaires de la commune
Une
municipalité n’est pas experte en
réhabilitation immobilière. Elle vient d’en faire la cruelle expérience.
En
mai 2012, elle mettait en vente 8 logements à des prix inférieurs au marché
dans cet ancien immeuble EDF en face de l’Alpina, racheté pour 2 248 000 euros.
16
mois plus tard, elle n’en n’a vendu que quatre. Les quatre autres ne trouvent
pas acquéreurs. Pour quelles raisons ? Il n’y a pas de dalles entre les
étages. Il n’y a pas de balcons (sauf pour un appartement vendu). Surtout, il
n’y a pas de parking ! Et la qualité de l’isolation mise en place est
considérée comme médiocre. La commune décide aujourd’hui de renoncer aux critères initialement exigés
pour pouvoir postuler
(
âge, travail à Chamonix, conditions de revenus, etc...) afin d’ouvrir le
programme à toute personne intéressée pour sa résidence principale.
Il
reste donc à vendre 4 appartements de 71, 65, 60 et 53 m².
Les
prix sont respectivement de 213 763 €, 233 812 €, 183 501 € et
204 368 €.
C’est
donc un trou de 835 444 € que la commune doit combler au plus vite !
Si
l’on considère le bilan total de l’opération, coût d’achat, travaux dont
beaucoup imprévus, l’opération a beaucoup de raisons d’être déficitaire, même
si la location des commerces des deux premiers niveaux assurera quelques
rentrées pour la commune.
Un îlot central aux Glières, sur la
ligne droite des Tines
Deux
arrêts de bus seront aménagés au niveau du passage à niveau des Bois.
L’îlot
central permettra de ralentir la circulation, toujours extrêmement rapide sur
cette longue ligne droite.
Le déneigement, un gros volet budgétaire
pour Chamonix
Aujourd’hui
est voté le choix des entrepreneurs privés qui vont déneiger les parkings,
espaces publics et abords des bâtiments communaux. Le déneigement linéaire de
la voirie est assuré par les engins de la commune.
La
commune est subdivisée en une vingtaine de secteurs. Le plus souvent, nous n’avons qu’un candidat
par secteur, donc les élus n’ont pas vraiment le choix. Les entrepreneurs
s’arrangent pour se répartir le territoire. Mais la commission peut refuser en cas de prix excessif, ce qui
s’est produit cette année pour trois secteurs.
Les
entrepreneurs demandent l’engagement de la commune pour un forfait minimum,
entre 12 et 30 000 euros, en cas d’absence de chutes de neige. En effet,
leur engin est immobilisé tout l’hiver sur le secteur même du déneigement.
En marge du conseil
L’éleveur de chèvres Pascal Payot jette
l’éponge.
Etranglé
par les banques, empêché de travailler autour de sa ferme des Houches par des
voisins malveillants, il est contraint de renoncer à son activité. Il a déjà
vendu la plupart de ses chèvres.
Pourtant,
notre colistier au conseil municipal ne ménage pas sa peine depuis 15 ans. Il
a, à la force de ses bras, réhabilité l’alpage de Blaitière en le déboisant
pour lui rendre sa surface originelle. Il a restauré et agrandi la bergerie, y
a installé des panneaux solaires, il a fait monter une fromagerie moderne. En
début d’année, il installé un câble depuis les Planards pour descendre ses fromages, ce qu’il
faisait à dos d’homme et à pied jusqu’alors. L’herbe de Blaitière apporte aux
chèvres un aliment de choix qui permet la fabrication de fromages de très haute
qualité, appréciés des meilleurs restaurateurs de la vallée comme des habitants.
A
la ferme des Houches, il offre des goûters qui enchantent les écoliers de tout
le département. Car si Pascal est un éleveur passionné et attentionné, il est
aussi un merveilleux conteur, très bon connaisseur du milieu alpin (il est
accompagnateur en moyenne montagne).
Sa
contribution à la vie pastorale et touristique de la vallée est inestimable.
J’ai
informé le maire et mes collègues de la municipalité des Houches et de la communauté
de communes de ses difficultés. Nul n’est indifférent à la question. Des
solutions sont recherchées.
Gageons
que le maire de Chamonix se fera un
point d’honneur de contribuer à la
résolution du problème.
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2 commentaires:
Alors,Éric Lasserre, "Bien Vivre à Chamonix", c'est vous! Vous avez raison, il faut garder l'œil ouvert, être vigilant, même dans les détails, par exemple : il est, paraît-il, + satisfaisant d'être "protégé" que "surveillé". Il a du mérite Pascal PAYOT, pour tout et pour Blaitière. Peut-on suggérer aux élus de reloger ses voisins dans l'ancien bâtiment EDF rénové ? Et ainsi, réglant le problème de l'affectation de ces locaux, préserver l'activité de celui qui, sans compter ses efforts ni son temps, valorise et préserve harmonieusement le paysage et l'économie montagnarde. Ne le laissez pas disparaître, balayé par l'ingratitude, emportant du même coup la richesse inestimable qu'il offre à la Vallée. N'attendez-pas qu'il ait renoncé et qu'ainsi Blaitière soit de nouveau livré à la friche pour le faire figurer, en statue de cire, environné de ses chèvres, sur fond de son exploitation, au Musée Mireille SIMOND. Grévin de son vivant est autrement utile et jubilatoire que vu du fond du tombeau ! Cordialement, Mireille Kishazy, secrétaire de "BVV".
Bonjour Mireille,
J'ai beaucoup apprécié vos deux jolis commentaires.
Qu'est-ce que BVV ?
Bien vivre à Vallorcine?
Eric Lasserre
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