Communications
du maire
Visite
à Nicolas Hulot
Le
maire s'est rendu le 15 février au ministère de la Transition
Ecologique et Solidaire à l'invitation du ministre Nicolas Hulot,
ainsi que les élus des 13 secteurs français, dont 5 en
Auvergne-Rhône-Alpes, en contentieux avec l'Europe pour leur
mauvaise qualité de l'air. La feuille de route a été examinée à
cette occasion au cours d'un échange fructueux, tandis que le Plan
de Protection de l'Atmosphère (PPA2) est en discussion dans notre
vallée. L’accent a été mis sur la modernisation de nos lignes
ferroviaires.
Enfouissement
de la ligne Haute Tension
Ce
vendredi 30 mars a été lancé aux Houches le chantier RTE
d'enfouissement de la ligne de 63 000 volts, en présence de nombreux
élus.
Ce
sont 9 km entre les Houches et Chamonix qui seront enfouis sur
plusieurs années. Les anciennes lignes et pylones seront démontés
en 2020.
Le
coût gobal est de 10 millions d'euros, financés à 60 % par
RTE, le reste par le conseil départemental et la Communauté de
communes.
Remplacement
du téléphérique de la Flégère
Ce
changement d'appareil est absolument nécessaire, car le téléphérique
actuel est obsolète et trop sensible au vent. Le nouvel ascenseur
est en cours d'étude.
Une
réunion publique sur ce sujet se tiendra le mercredi 11 avril à
18h30 dans la salle communale des Cimes aux Praz.
Classement
de l'Alpinisme au Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité de l'UNESCO.
Cette
demande, lancée aux « Piolets d'Or » à Chamonix en
2011, portée par Claude Marin ancien directeur de la culture à la
mairie de Chamonix et par Bernard Prudhomme ancien président de
l'Office du Tourisme, a bien progressé puisque le dossier vient
d'être déposé au secrétariat de l'UNESCO et que, première
étape, l'alpinisme a été inscrit au Patrimoine Culturel
français. Les italiens et les suisses sont partenaires dans
l'élaboration de ce projet. Un joli film d'environ 8 minutes du
cinéaste chamoniard Bertrand Delapierre est joint au dossier. Il.a
été projeté devant les conseillers municipaux. Il comporte nombre
d'images d'archives et une intervention de Catherine Destivelle.
470
« pratiques » ont fait l'objet d'une inscription au
Patrimoine Culturel Immatériel de l'UNESCO, dont 17 en France.
La
France a ce jour 247 pratiques en attente de classement, notre
demande pour l'alpinisme est la seule de Auvergne-Rhône-Alpes. Ce
n'est donc pas encore gagné, la concurrence est rude.
Classement
du massif du Mont-Blanc au Patrimoine mondial naturel et culturel de
l'UNESCO.
Ce
dossier est plus récent. Le 24 octobre 2017, l'Espace Mont-Blanc
signait une déclaration d'intention engageant les trois pays dans
cette requête. Des experts tri-nationaux ont été nommés, chargés
de construire le dossier. Les associations Mountain Wilderness et
pro-MONT-BLANC sont partenaires et participent aux groupes de
travail. Ce sera encore une longue et fastidieuse procédure.
Approbation
du compte rendu du conseil municipal du 8 février 2018.
Une fois n'est pas coutume, les élus de la liste minoritaire se font entendre.
Hélène le Solleuz interpelle le maire avec vivacité
à propos du ton agressif qu'il aurait adopté, lors du dernier
conseil, pour critiquer leur tribune sur le dernier bulletin
municipal qui mettait en cause la gestion de la fréquentation massive de
la vallée perturbée par les mauvaises conditions météorologiques
de la période de fêtes. Cet article, pour plus de la moitié de
son contenu, donnait la parole à une citoyenne non élue qui, sur un
ton badin mais néanmoins cru et incisif, critiquait vertement
l'incapacité de la ville à accueillir toute la foule que sa
politique touristique attire chez nous. Extrait fleuri : « Ils
viennent passer leurs vacances de Noël chez NOUS ! À CHAMONIX
MONT-BLANC ! Alors que nous, on sait que c'est vraiment trop le
merdier. Beurk. Chamonix ! Putain comme je t'aime ! Mais
là tu me fous sacrément la honte . Et çà, pardon, mais çà
me rend vulgaire ».
Autre
élue de la minorité, Flore Marchisio revenait encore sur
l'inadéquation entre nos structures et notre capacité
d'accueil, et la foule immense des touristes, mettant en cause la
politique touristique de la vallée.
Une fois de plus, la réponse
du maire fut cinglante : il reprocha à nouveau aux élus de la
minorité de ne pas occuper le siège qu'ils détiennent au Comité
de gestion de l'Office du Tourisme, leur demandant même de
démissionner officiellement pour qu'il puisse y désigner un autre
élu. Les représentants de l'opposition sont
restés sans voix, preuve de la réalité de leur carence.
Principaux
dossiers à l'ordre du jour
Stationnement
à l'Entreprise Simond Piolets prochainement implantée à la Vigie
(voir mon blog du 28 août 2017)
La
commune loue par un bail civil 81 places de stationnement à
l'entreprise Simond, moyennant un loyer annuel de 375 € par place,
soit un total de 30 375 euros par an.
Tarifs
de la Cie du Mont-Blanc pour l'été 2018
Les
élus votent à l'unanimité l'augmentation des tarifs, qui s'établit
à + 2,44 %, conforme à l'application de la formule
d'indexation contractuelle.
A
noter que le Mont-Blanc Multipass a augmenté de 55 % en cinq
ans…
Le
chiffre d'affaires de la Compagnie dans la vallée en été s'élève
à 29 millions d'euros …
Ce
sont les actionnaires qui doivent être contents !
Contrat
d'amodiation au parking du Grépon
Les
promoteurs qui construisent à Chamonix sont tenus de créer un
certain nombre de places de stationnement dans leur nouvel immeuble.
En cas d'impossibilité technique ou géographique, ils ont la
possibilité d'obtenir un droit d'occupation à long terme dans un
parc public existant à proximité de l'opération, tel que le
parking du Grépon.
Ces
contrats seraient d'une durée de 25 ans. Le coût pour
l'amodiataire serait de 15 000 € par place.
A
quoi il faudra rajouter les charges annuelles de 200 € par place.
A
ce jour, 24 places sont en attente d'attribution. Un opérateur
proche de Chamonix-Sud a fait une demande pour 100 places !
Le
parking du Grépon aura-t-il la capacité suffisante pour répondre à
toutes ces demandes ?
Le
projet d'extension aujourd’hui dans las cartons porterait la
capacité de 700 à 1600 places. Les travaux devraient débuter en
2020.
Nouveaux
tarifs pour le parking du Grépon
Ces
tarifs d'abonnements s'adressent aux particuliers et aux
collectivités qui accueillent des stagiaires pour de longues
périodes (ENSA, CNISAG, UCPA, etc), dissuadés d'occuper les chers
parkings du centre ville.
Pour
une voiture le tarif sera de 50 € par mois au Grépon.
De
2 à 5 unités, 45 €.
De
6 à 10 unités, 40 €.
De
10 à 100 unités, 35 €.
Au-delà
de 100 unités, 17,50 € par mois.
Bartabas
au Bourget du Lac
La
mairie propose des tarifs réduits et un aller-retour en bus pour le
spectacle équestre Zingaro de Bartabas le 5 mai 2018 au Bourget du
Lac. Prix : 32 € par personne. Réservation au service
culturel 1er étage de l'Office du Tourisme.
Grotte
de la Mer de Glace
Un
avenant est signé pour prolonger d'un an l'exploitation de la grotte
par Jean-Marie Claret.
74
734 € de travaux devront être effectués au printemps pour
garantir la sécurisation du public et l'accès de la grotte. Le
chiffre d'affaires annuel moyen sur 12 ans est de 613 895 euros.
Un
nouveau service de de « Brigade administrative de
remplacement » est mis en place.
Deux
agents ayant grade d'adjoint administratif (Cat C) seront nommés à
temps complet, pour remplacer les collègues absents.
D'autre
part il est créé un poste d'adjoint au Directeur (trice) de la
Direction Enfance, Éducation
et
Solidarité.
Et
cinq postes d’auxiliaires puéricultrices territoriales pour
l'ouverture de la crèche de 44 lits dans le secteur Jean Franco au
er juin 2018 !
On
ne dit pas comment le budget de fonctionnement de la commune déjà
si serré supportera cet accroissement de dépenses.
Agrandissement de l'Hôtel
Pointe Isabelle avenue de la
gare
Le propriétaire scandinave a
déposé une demande de permis de construire pour l'extension et la
surélévation de l'hôtel. 27 chambres supplémentaires sont
envisagées en sus des 43 chambres existantes. Trouveront place dans
les 1059 m² répartis sur six niveaux des salles de réunion, une
salle de sport, un espace bien-être et des bureaux.
3 commentaires:
Merci pour ce prompt compte-rendu ! Très curieux de savoir ce qui se dira à la réunion publique du mercredi 11 avril à laquelle je ne pourrai hélas me rendre. La CMB semble s'acheminer vers une télécabine monocâble classique qui n'est pas de nature à résoudre les problèmes de sensibilité au vent et impose la présence de nombreux pylônes (y compris dans le golf !) du fait de la réglementation qui impose une garde au sol limitée. Un téléphérique débrayable type 3S me semblerait beaucoup plus adapté (réutilisation des pylônes existants, excellente tenue au vent, nombre limité de cabines) mais c'est plus cher et la CMB n'a jusqu'à présent guère fait preuve d'audace dans ses choix techniques ni ne semble se préoccuper outre mesure d'intégration paysagère (cf. ancienne gare de Planpraz abandonnée depuis 10 ans)...
"Grotte de la Mer de Glace
[...]74 734 € de travaux" = percement mécanique de la glace + dynamitage des blocs dangereux... (sans compter les travaux d'escaliers et de futur télé!) dans un site classé!!!
A quand la fin de ce massacre?!?
Pour un classement au patrimoine naturel ET culturel de l'UNESCO, peut être devrait-on convier quelques historiens pour expliquer aux nettoyeurs pressés combien les indigènes ont œuvré, en leur temps, dans le sens même de ce qui définissait la culture de l'époque.
Si cette précaution était prise sans retard, on pourrait alors espérer que le patrimoine ne fasse pas figure de poubelle juste à côté d'installations identiques servant à l'exploitation touristique actuelle.
Baudelaire parlait de "l'immense et compliqué palimpseste de la mémoire". Peut-on espérer que l'Unesco écoute les poètes autant que les économistes alors que les adeptes de la "wilderness" prennent aujourd'hui le téléphérique pour camper au col du midi? En été, après une longue période de beau temps, la saleté du site est plus dérangeante que ne l'était le pylône historique sur l'arête des Cosmiques, démonté récemment pour raison esthétique.
Denis Ducroz
Enregistrer un commentaire