Communications du maire :
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Une nouvelle
directrice à « La Chamoniarde » (Société chamoniarde de prévention
et de secours en montagne), en remplacement du guide Christophe Boloyan. Il s’agit de Océane
Vibert, qui nous vient de l’A.N.E.N.A. (Association pour l’Etude de la Neige et
des Avalanches). Elle a une bonne
connaissance du terrain précise le maire.
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Les 35
pensionnaires de la MAPA vont s’installer à l’EHPAD du secteur Jean Franco ce 19 janvier.
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La désormais ancienne
MAPA sera reconvertie en vingt logements pour les chamoniards. Bel
emplacement ! Renseignez-vous en mairie.
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La salle de danse
intercommunale de la salle Olca aux Houches sera inaugurée ce 20 janvier.
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Samedi 23 janvier
aura lieu au Majestic la cinquième journée du « Cycle de l’air » avec
les différentes associations qui ont lancé la campagne « On a l’air de
quoi ? ». A 14h30 aura lieu une conférence donnée par le
journaliste-écrivain Hervé Kempf. Entrée
libre.
Etat des lieux du logement à Chamonix
Les conseillers trouvent à leur place sur la table
du conseil un document édité par la
mairie qui fait le point sur les programmes de logements récents ou en cours
sur notre commune.
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Les Tissières aux
Bossons : 45 logements, 21 en locatif, 24 en accession à la propriété.
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Les Géroux aux
Pélerins d’en haut : 8 logements en accession.
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A Jean Franco, 45
logements en locatif, plus l’EHPAD et une crèche.
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A la Draisine, ex
cité SNCF, création de 31 nouveaux logements en locatif.
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A la plateforme
SNCF d’Argentière, 32 logements, 12 en locatif, 20 en accession, plus une
crèche et une maison médicale.
La commune compte à ce jour 750 logements sociaux et
communaux, et 161 appartements saisonniers. Elle compte 23% de logements
permanents, elle est donc au-dessus des 20% obligatoires de la loi SRU, non compris les programmes à livrer en 2016
et 2017.
Points à l’ordre du jour
Critères de sélection des candidats pour le programme
de logements d’Argentière
Le choix des candidats
pour cette nouvelle résidence se fera en
fonction du logement précédent (priorité à ceux qui viennent du parc public),
en fonction de la distance domicile-travail et domicile-scolarité, des
ressources financières et de la composition
familiale (au minimum un enfant de moins de 10 ans). Les conseillers valident.
Pénalités à payer pour les logements de Jean Franco
L’Etat réclame à la commune 1,16 million d’euros de
pénalités pour non respect du nombre de logement initialement prévus (40 au
lieu de 45, mais l’Etat ne compte pas les 8 logements construits sur la crèche…)
et pour dépassement de la SHON autorisée (surface à construire). Je vous fais
grâce de tous les chiffres. Initialement, la pénalité s’élevait à 3,8
Millions ! Les négociations avec le préfet n’ont pas permis de faire baisser
la pénalité en dessous de 1,16 million. Le maire exprime son
mécontentement et son amertume, en expliquant que la totalité des parcelles
acquises ont servi à des équipements publics : Ecole de Musique, EHPAD,
crèche, logements sociaux…
Le difficile budget de la
commune se serait bien passé de cette redevance injuste !
Flore Marchisio et
Christophe Delaage pour l’opposition refusent de voter cette pénalité.
Aide aux domaines skiables de fond de vallée
Les petits domaines, qui
n’ont pas travaillé à Noël, réclament en urgence le versement des aides
communales.
La Vormaine
recevra en 2016 19 200 euros pour
acquérir une dameuse (4è versement sur 5 ans).
Les Planards
recevront 13 093 euros pour des travaux de piste, le réseau de neige de
culture, la rénovation des dameuses et les travaux sur le Gazex (au pied de
l’Aiguille de l’M).
Débat d’orientation budgétaire
C’est comme chaque année,
un moment fort de la mandature, avec l’intervention de nombreux conseillers.
Ce qui s’est discuté lundi
soir ne sont que des orientations. Des arbitrages douloureux devront encore
être décidés avant le vote du budget le 18 février prochain.
Le contexte général n’est
pas favorable.
La D.G.F. (dotation
générale de fonctionnement de l’Etat) est en baisse constante. De
5 487 976 € en 2011, elle tombe à 3 530 000 € en 2016.
Simultanément, la part de
Chamonix pour l’alimentation du fond de péréquation au profit des communes
pauvres augmente année après année.
Le maire s’indigne, comme
chaque année lors de ce débat budgétaire :
Chamonix représente 2% de la population départementale, et paye 9% de la
somme totale au fond de péréquation . C’est injuste ! Chamonix paye 7
fois plus qu’Annecy, dont le revenu moyen par habitant est pourtant bien
supérieur à celui du chamoniard. Inéquitable, scandaleux ! Le maire
fulmine… Mais cela ne changera rien, il faudra payer…
La baisse de la DGF et l’augmentation
du fond de péréquation représentent une perte de ressources pour la commune de
825 K€ en 2016.
Claude Jacot fait
remarquer que Chamonix, par son mode de vie,
s’apparente plus à Bourg Saint Maurice qu’à Val d’Isère ou Courchevel.
La dette
La dette de la commune s’élevait
encore en 2015 à 52 millions d’euros. Elle était de 65 667
millions en 2012. Le désendettement de la commune sur les 3 derniers exercices
est donc de 13,7 millions.
Nous avons 56 emprunts
auprès de 7 établissements prêteurs différents.
Notre dette est composée
pour 22% d’ emprunts dits « toxiques », à des degrés divers.
L’adjoint aux finances
Yvonick Plaud a fait aux conseillers un cours magistral de haute finance pour
expliquer comment la commune allait s’y prendre pour renégocier certains de ces
emprunts dont le risque est jugé trop élevé. Il y en a dont les taux s’élèvent
à 20% !
Le taux moyen de ces
emprunts dits « structurés » est de 7,2%.
Cette négociation va
permettre de réduire l’encours de ces
prêts structurés de 7 millions à 3,4 millions d’euros.
L’Etat a mis en place un
fond de soutien dont la commune
bénéficiera pour rembourser ces emprunts structurés.
Une des solutions pour
alléger le poids de la dette est de prolonger de plusieurs années le temps de
remboursement. Françoise Devouassoux s’insurge contre cette méthode qui fait
peser sur les municipalités futures les
conséquences des décisions de notre mandature ou de la précédente. D'ailleurs, elle ne vote pas l’autorisation donnée au maire de signer les protocoles
d’accords transactionnels pour la renégociation des emprunts à risques…
Patrick Devouassoux
souhaiterait que l’on taxe davantage les résidents secondaires, gros consommateurs
de services ! Impossible, rétorque le maire.
Jacqueline Fattier dit
qu’il y a des choix à faire dans les services à la population. La gratuité du
mulet est-elle toujours justifiée ?
Jean-Michel Couvert
suggère que la commune vende certains de ses actifs.
Quant à Michel Payot, il
prône un ralentissement dans notre politique de désendettement pour maintenir
les investissements. Ne s’inspire-t-il pas de la politique d’un personnage
célèbre de notre nation ?
400 000 euros à trouver !
Le budget de
fonctionnement s’élève à 31 305 millions d’euros.
Les frais de personnel,
quasiment incompressibles, n’augmenteront que de 2%.
Les charges générales
n’augmentent pas.
L’autofinancement net n’est
que de 590 000 euros, il devrait, comme en 2105, atteindre un million. Il
y a donc un déficit de 400 000 € à combler !
Les investissements
Pour la commune, ils sont fixés à 6 millions d’euros. C’est un
minimum assure l’adjoint aux finances. Mais les recettes n’atteignent que
5 255 000 euros.
N’y a-t-il pas un
problème ?
En 2011, ces
investissements atteignaient 12,6 millions d’€, mais depuis beaucoup ont été transférés
à la communauté de communes.
La volonté des élus est de
ne pas augmenter les impôts. Réussiront-ils leur pari ?
Il reste donc 400 000 € à trouver d’ici le 18 février pour boucler le budget.
Cela ne peut se faire qu’en réduisant encore le budget de fonctionnement, en
alourdissant notre dette par de nouveaux emprunts, ou en augmentant les impôts…
La commission des finances
devra trancher dans le mois qui
vient !
Centre culturel
La conseillère d’opposition
Isabelle Matillat demande si ce projet sur la Place du Mont-Blanc est toujours
d’actualité.
Il est vrai que lors de
ses vœux au Majestic, le 9 janvier, le maire n’a même pas abordé le sujet dans son paragraphe culture… C’est un dossier dont on ne parle pas, et dont les nouveaux
conseillers ne sont pas très au courant. Pourtant, le cabinet d’architectes Chabanne et partenaires avait été sélectionné
par le jury le 13 mars 2012, il y quatre ans déjà et rien n’a démarré !
Des rumeurs de couloirs laissent penser qu’il y a un désaccord financier avec le constructeur.
Sans doute le maire
n’abandonne-t-il pas : 1 Million
d’euros sont inscrits en 2016 et 3 millions
½ en 2017. Du moins sont-ils inscrits au débat. Le resteront-ils le jour du vote du budget?
3 commentaires:
Pour BMW 400.000 Euros c'est rien du tout ! Puisque toute la vallée fait tellement pour cette entreprise , elle saura certainement prêter l'oreille à cette plainte, il suffit d'y mettre les formes
Geist
Geist donne une bonne idée aux élus!
E.L. 24.01.16
J'ai oublié de mentionner Audi ! C'est la même chose de la pub partout ! Evidemment les petits problèmes de manipulation des émissions de gaz ça va faire des trous dans les porte-monnaies mais pas au point de refuser ce petit service à une municipalité amie en détresse.
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