Le samedi 20 juin a eu lieu le lancement officiel de la démolition de l'ancienne soufflerie militaire du Mont-Lachat.
Les invités montent en
train depuis Saint-Gervais.
Seuls Xavier Roseren,
maire des Houches, et Elodie Bavuz, conseillère municipale de Chamonix, montent
à pied depuis Les Houches (1100m de dénivelée).
Le temps est gris, froid et venteux, les invités sont frigorifiés!
On note la présence de
nombreux élus des communes voisines, les sénateurs Carle et Hervé, le député Tardy, le
préfet Leclerc, le sous-préfet Bianchi, les représentants des entreprises du
chantier, des journalistes.
Sont présents les représentants des associations siégeant au comité de pilotage du chantier du Mont-Lachat :
Barbara Ehringhaus, présidente de proMont-Blanc
Jean Christophe Poupet, représentant W.W.F.
Eric Lasserre, représentant Mountain Wilderness
On écoute les discours
de :
Jean-Marc Peillex, maire
de Saint Gervais, pilote de l’opération,
laquelle ne coûtera pas un euro à
la commune de Saint Gervais. Il évoque le projet de classement du Mont-Blanc au Patrimoine Mondial de l'Humanité et explique que ce chantier s'intègre à ce concept.
Matthieu Dechavanne, P.D.G. de la Compagnie du Mont-Blanc, partenaire de l’opération grâce au Tramway
du Mont-Blanc qui a transporté tout le matériel et descendra des déchets non
recyclables sur place.
Jean Christophe Poupet,
permanent à W.W.F., dont l’opération Pandathlon, qui se déroule chaque année à Saint
Gervais, a apporté 120 000 euros au projet en 2014.
M. Leclerc, préfet de la Haute Savoie , qui annonce
que la ministre de l’écologie Ségolène Royal lui a confié que l’ancien refuge
du Goûter « pourrait ne pas être détruit » en contrepartie de
l’aboutissement du chantier du Mont-Lachat. Heureuse nouvelle pour le maire de
Saint-Gervais qui tenait essentiellement à la conservation de l’ancien refuge,
en opposition avec la F.F.C.A.M. et les associations environnementales, comme
hébergement d’appoint et lieu de repli
en cas de sinistre. Il avait d’ailleurs refusé de signer le permis de démolir.
Une visite du chantier est
organisée. On voit notamment le support du four solaire qui a été installé
après la soufflerie, et dont aucun document ne parle (activité couverte par le
secret défense).
Les deux pelles mécaniques ont été montées en pièces détachées
par le train.
Une partie des bâtiments a
déjà été détruite.
Où l’on voit, sous les nombreuses caméras, le maire Jean
Marc Peillex monter aux commandes de la pelle mécanique et arracher avec
dextérité une fenêtre du bâtiment!
Certains de ses proches le surnomment le "couteau suisse", il sait tout faire et met partout la main à la pâte! Cet homme là est un as de la communication...
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1 commentaire:
Mon père a travaillé au Mont-Lachat entre 1960 et 1969. Il était employé (civil) pour l'entretien et le fonctionnement du téléphérique privé qui montait les militaires sur les lieux. J'aurais tellement voulu revoir ce site avant la démolition. Trop tard ?
merci.
Joëlle Dartigue-Paccalet
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