Il s’est tenu au Majestic en présence de 28 élus sur 29.
L’opposition, aujourd’hui composée de Xavier Chappaz,
Françoise Devouassoux et Isabelle
Matillat occupe toujours l’aile droite.
Le seul absent était Georges Unia, remplaçant de
Jean Fabre, démissionnaire de la liste de Xavier Chappaz. L’ancien préfet, né
Payot par sa mère, n’a donc pas voulu
connaitre la difficile mais passionnante
aventure démocratique à vivre par un
conseiller municipal d’opposition de Chamonix. Il fait faux bond à ses
électeurs et disparaitra de la scène politique chamoniarde.
Répartition des élus
dans les commissions
Les désignations des conseillers aux différentes
commissions sont votées à l’unanimité.
Pour éviter une longue et fastidieuse énumération, je ne
vous donnerai que le nom des vice-présidents responsables des différentes
commissions.
Services à la personne : Aurore Termoz
Urbanisme + Aménagement du territoire : Jean Michel
Couvert
Travaux : Jean Claude Burnet
Finances : Yvonick Plaud
Logement-Habitat : Pierre Slemett
Sport : Marie Noëlle Fleury
Transports : Michel Payot
Environnement-énergie : Bernard Ollier
Personnel : Jean Claude Burnet
Culture : Sylvie
Cefali
Développement local, aménagement urbain : Jacqueline
Fattier
Patrimoine :
Christian Ducroz
Commission d’Appel d’Offres : Daniel Freymann
Délégation de Service Public : Yvonick Plaud
Accessibilité : Michèle Rabbbiosi
MJC : Sylvie Cefali
SEM Logement : Pierre Slemett
SAEM VCMB : Michel Payot
Des Commissions
extra-municipales seront ouvertes à de non élus :
Sécurité
Environnement
Transport
Les membres n’en sont pas encore connus
Interventions des élus de l'opposition
Profitant de l’annonce de la constitution de la SAEM
Vallée de Chamonix Mont Blanc, présidée par Michel Payot, société actionnaire
pour 19% à la Compagnie du Mont-Blanc, Xavier Chappaz, à très juste titre, interroge le maire sur le mode de décision
qui a conduit la Compagnie du Mont-Blanc à fermer ses domaines skiables du
Brévent, de la Flégère et de Balme avant ce week-end de Pâques 2014, alors que
l’enneigement était toujours excellent. Les réactions négatives des milieux
sociaux-professionnels de la vallée ont été très vives. Xavier Chappaz déplore
que la commune n’ait pas eu son mot à dire et s’interroge sur le rôle de la
SAEM et de son représentant au conseil d’administration de la Compagnie.
Le maire lui répond que ce n’est pas tant la SAEM que le
Comité de gouvernance qui intervient dans ce genre de décision, et que le
conseil municipal doit être informé de ces dates de fermeture.
Force est de constater que, malgré la signature
d’une nouvelle convention très détaillée
à l’automne 2013, qui devait renforcer les pouvoirs de la commune, malgré
l’installation d’un Comité de gouvernance bipartite, les habitudes de la Compagnie du Mont Blanc
perdurent, elle décide seule de son calendrier
sans se concerter avec les élus. Le motif invoqué de cette fermeture
précoce est celui de l’ouverture anticipée d’une semaine en début de saison
grâce à un enneigement favorable, décalage qu’il faut bien rattraper au
printemps pour des motifs de gestion du personnel. Souhaitons que les élus de
la nouvelle opposition continuent à porter le fer sur ce sujet brûlant de la gouvernance avec l’opérateur des
remontées mécaniques. Il faut espérer que l’un des quatre élus de la liste
Chappaz soit intégré à ce comité de gouvernance, comme je l’ai été moi-même officiellement
en fin de mandat (mais malheureusement aucune réunion n’a pu être organisée
avant les élections).
Françoise Devouassoux, fort à propos, s’étonne de la longue liste des immenses pouvoirs
délégués au maire qui lui donnent la liberté
de signer seul, sans contrôle des élus, de nombreuses décisions importantes
concernant les finances, l’urbanisme, l’administration, etc... Le secrétaire général
Pascal Many explique que ces signatures ne sont que l’exécution de décisions,
notamment budgétaires, prises par le conseil municipal et que la rapidité
nécessaire pour certaines opérations est
incompatible avec la réunion au préalable des commissions ou du conseil.
Les trois élus de l’opposition s’abstiennent pour ce
vote.
Indemnités des
élus
Les élus de Chamonix perçoivent 55% de l’indice 1015 de
la fonction publique.
L’enveloppe globale pour Chamonix est de 147 526
euros par an.
Le maire perçoit 2927 euros par mois.
Les 8 adjoints et les 7 conseillers délégués se partagent
le reste, soit une somme de 9367 euros
par mois, donc une moyenne pour chacun de 624 euros.
Mais bien sûr la première adjointe a une plus forte
indemnité, et les 7 autres adjoints
perçoivent plus que les simples délégués.
Il est de notoriété publique que les élus d’opposition ne
perçoivent aucune indemnité pour leurs centaines d’heures de présence aux
commissions.
Aucun autre sujet n’étant inscrit à l’ordre du jour, la
séance est levée à 20h15.
Si vous désirez faire un commentaire. Cliquer sur "commentaires" ci dessous.
2 commentaires:
Cher Eric,
Qu'est-ce qu'un préfet de région, rompus à la chose démocratique et au décryptage des manoeuvres politiciennes, a-t-il à apprendre de "la passionnante aventure à vivre par un conseiller municipal d'opposition à Chamonix"?
Remercions le plutôt de céder sa place de technicien national à un militant local de l'environnement. C'est un acte positif qui inscrit Jean Fabre -né Payot par sa mère- dans l'Histoire politique chamoniarde, et donne à Georges Unia une chance d'y entrer.
Denis Ducroz
Bonjour..je n'ai pas vu de responsable concernant la maison de santé et la radiologie qui était fonctionnelle avant la maison de santé et qui ne l'est plus depuis..il y aurait eu un "schmilblik"...? car pour les gens agés, aller à sallanches ( sur une file) ce n'est pas raisonnable,c'est un pléonasme, alors quand une radiologie complète à chamonix....
Enregistrer un commentaire