mardi 15 mai 2012

Conseil municipal du 11 mai 2012


Principaux dossiers traités lors de ce conseil tenu à l’Hôtel de ville
Enfin un compte rendu de conseil municipal, mais non validé !
Le 30 mars, notre groupe d’élus interpellait le maire sur l’absence de transmission des comptes rendus des séances du conseil municipal, qui ne figuraient ni sur le site internet de la mairie, ni sur les panneaux d’affichage, ni sur le bulletin municipal, pour la bonne et simple raison qu’ils n’étaient pas rédigés, et ceci depuis juillet 2011 ! Pourtant, c’est une obligation et un devoir élémentaire des mairies  d’informer les administrés sur les délibérations de l’assemblée communale !
Notre intervention a été efficace, puisque le compte rendu de la séance du 30 mars 2012 nous a été communiqué par mail le 10 mai, veille du conseil. Mais le 11 mai en séance, le maire, sans doute  oublieux de la procédure  après ces longs mois de défaillance,  a omis de le faire approuver par les conseillers, avec comme conséquence que ce document n’est pas validé, donc non publiable ! Nous aurions d’ailleurs contesté le texte, car l’intervention de l’une de nos colistières  sur la réelle destination, hôtelière ou marchande, du futur hôtel des Praz n’a pas été rapportée.
Quant aux compte-rendus  des séances de septembre 2011 à février 2012, dont l’importante session consacrée au budget, ils sont passés par pertes et profit... 
La nuit de la tempête du 28 avril a été difficile pour les services. A la panne de courant est venue s’ajouter la panne des téléphones portables. Les pompiers ont fait 230 interventions ! Il faut maintenant réparer les 18 bâtiments municipaux endommagés, faire nettoyer les forêts communales par des entreprises. Sous Blaitière, la déforestation est telle qu’il faudra installer des paravalanches, en bois, de durée de vie limitée à 30 ans. Chez les privés, les dégâts sont considérables,  des dizaines de toits sont partis et les chutes d’arbres se comptent par centaines.
Patinoire d’Argentière : expérience positive, mais coûteuse.
Cette nouvelle animation du village organisée par l’association les « Tapolus »  a connu un succès indiscutable, à la satisfaction des élus locaux.
Mais les conditions météorologiques difficiles, les chutes de neige abondantes, ont réduit le nombre de jour d’ouverture : seulement 25 dans l’hiver. Les difficultés d’exploitation n’ont pas manqué, notamment quand la fraiseuse qui dégageait la route départementale envoyait toute sa neige... sur la patinoire !  On estime à 700 le nombre de patineurs qui ont profité de l’installation.
L’opération ne pouvait pas être rentable, puisque l’entrée était gratuite ! Seule la location des patins était payante. Il n’y a eu que 1092 euros de recettes, contre 13156 € de dépenses.  Le déficit à combler par la mairie se monte à 12064 €. Nous posons la question de la capacité financière de la commune de reconduire l’expérience en 2013. Oui nous assure la majorité !
La concession de la buvette du Cerro arrive à son terme
Le conseil confirme le recours à la délégation de service public pour la désignation du nouveau gestionnaire. Avis aux amateurs !
Extension du Chalet Fleur des Neiges route du Bouchet
L’association « Altitude », qui gérait le centre Jean Franco avant son rachat par la commune, veut continuer à exploiter  l’annexe Fleur des Neiges.  Pour cela, elle veut faire passer la capacité de 50 à 80 lits et donc construire une extension côté Est. Cette extension nécessite une révision du PLU, car elle concerne un « espace boisé à conserver ». Le conseil approuve. Le chalet des chasseurs devra trouver un autre emplacement.
Secteur de l’Aiguille du Midi : enfin un nouvel hôtel !
Le Plan d’aménagement dessiné en 2006 par l’architecte Wilmote  comprenait une nouvelle gare, une résidence de tourisme côté Est, un immeuble locatif côté Sud et un hôtel côté Ouest. A ce jour, la gare est réalisée et l’immeuble locatif est en voie d’achèvement. La résidence de tourisme est en panne, et fait l’objet d’un contentieux sérieux entre la commune et  le promoteur. Le projet d’hôtel par la chaine « Latitude » a capoté, et a été repris par un hôtelier chamoniard, Romain Trollet, déjà propriétaire de l’Hôtel Morgane et de l’Hôtel du Faucigny. Ce sera un hôtel 4 étoiles de 102 chambres en deux bâtiments. Le conseil approuve le contrat à intervenir avec la société SAS AMH, contrat  qui propose de fixer à 30 ans la durée d’exploitation en hôtel. Le maire nous assure que l’homogénéité architecturale de l’ensemble du lotissement sera garantie par l’architecte Wilmotte.
Des appartements à vendre dans l’ancien immeuble EDF (face à l’Alpina)
La commune a racheté ce bâtiment (2 248 000 €) pour y aménager 8 logements en accession à la propriété, « à prix maitrisé », à destination de la population permanente.
La commune arrête des critères de sélection pour le choix des candidats  (déjà 70 demandes !) :
-          couple ou famille monoparentale avec au moins un enfant de moins de 18 ans.
-          somme des âges des membres du couple inférieure ou égale à 90 ans (ou 45 ans pour un parent seul).
-          Au moins un des membres du couple doit exercer une activité professionnelle sur le territoire de la communauté de communes.
-          Les revenus 2011 du ménage doivent être inférieurs ou égaux à 60 000 euros net.
Le prix des appartements, qui vont de 34 à 80 m² s’échelonnent de 112 000 € pour le plus petit à 264 000 € pour le plus grand. Si l’on rajoute 800 € en moyenne d’aménagements à effectuer par l’acquéreur, cela donne un prix d’acquisition inférieur de 20% à l’estimation des domaines.
Il ne s’agit donc pas à proprement parler de logement social (Les plafonds de ressource pour le prêt social PSLA ne sont pas de 60 000 € mais de 40 000 €).
Ces appartements de centre ville n’auront pas de parking !
Il y aura en plus 6 lots commerciaux à louer au niveau de la rue des Moulins et de l’avenue du Mont Blanc, moyennant un droit de bail.
Fin de concession pour le camping des Moliasses, qui occupait certaines parcelles communales.
La commune rachète aux gérants du camping deux bâtiments de sanitaires pour leur valeur résiduelle de 15 000 €, qui n’auront aucune utilité puisque le camping est condamné pour risque d’inondation.
Ce dossier des Moliasses déclenche autour de la table un très vif débat au sujet des saisonniers logés en mobil-home
Le camping des Moliasses a accueilli cet hiver 34 camions, mais en été il est fermé. Les saisonniers sont donc livrés à eux-mêmes, et vont là où ils peuvent, à commencer par le parking du Grépon. En ce 13 mai, au creux de la saison, 10 camions y sont déjà installés. Les membres de notre liste alertent  le maire sur sa responsabilité en matière d’hygiène publique, faute d’installation sanitaire.
Il y a en outre, selon certains élus,  une proximité  malaisée entre les saisonniers et leurs chiens, d’une part, et les touristes qui descendent des bus dont c’est le parking, d’autre part. Il y a aussi une cohabitation difficile avec les jeunes qui viennent s’entrainer sur le tremplin de saut.
La réponse du maire est catégorique : « les saisonniers ne seront plus admis au Grépon». C’est bien vite dit : ils peuvent rentrer sans problème par l’accès au parking des bus ou par la sortie derrière Carrefour. Cela devient alors un problème de police,  avec toutes ses difficultés, et la complexité des procédures d’expulsion. Et si le maire réussissait néanmoins son pari de leur  interdire le Grépon, ces jeunes travailleurs, qui participent activement à la vie économique de la station, et qui ont fait ce choix de vie en marge de la société,  se dissémineront  sur les autres parkings de la commune : aux tennis, à la Flégère, à Lognan, etc...  En effet, la commune ne leur propose aucun autre  terrain pour remplacer les Moliasses.
N’y-a-t-il pas contradiction  de la part de la municipalité Fournier à organiser l’accueil de ces saisonniers en hiver aux Moliasses (avec sanitaires), à les tolérer au Grépon (sans sanitaires), et à leur refuser l’accès du Grépon en été alors que les Moliasses sont fermées ?  Il y a pourtant bien deux hautes saisons touristiques à Chamonix.  Aujourd’hui la commune n’a  pas de politique cohérente.
Les élus de notre liste disent : si on les laisse s’installer au Grépon ou ailleurs, la mairie a l’obligation de leur offrir des conditions sanitaires décentes, moyennant un loyer modeste : électricité, douches et toilettes.
Une idée un peu utopique circule autour de la table : exiger des  employeurs chamoniards, s’ils ne logent pas eux-mêmes leurs salariés, qu’ils  refusent d’embaucher un saisonnier qui ne peut justifier d’un logement en « dur »...
Plaques commémoratives sur le mur du cimetière
Si l’un de vos proches disparait dans le massif, ou s’il meurt dans un autre massif ou même s’il est inhumé ou que ses cendres sont dispersées ailleurs, mais qu’il est ayant droit au cimetière de Chamonix, vous pourrez faire apposer une plaque en marbre sur le mur à droite en entrant  en respectant une dimension de 0,30 x 0,20 cm plus modeste  que celle des  plaques déjà apposées.

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3 commentaires:

Anonyme a dit…

que dire du camion d'immatriculation anglaise (saisonnier ou touriste?)qui a stationné nuits et jours au moins trois semaines sur l'espace libre du premier lac de la route des lacs aux environs des bois;intervention de la police municipale:je ne crois pas car trois semaines par ci puis par la (parking du tennis)cela semble aisé à Chamonix

Anonyme a dit…

Il y aurai environ 80 véhicules abandonnés dans la commune.

Anonyme a dit…

Je découvre votre blog avec des informations très intéressantes. En effet j'ai souvent cherché les comptes rendus du conseil municipal(affichage extérieur) mais en vain ou alors ils étaient très, très anciens ! merci pour votre vigilance. Mais parfois j'ai remarqué qu'ils étaient très brefs !!