jeudi 18 septembre 2014

Conseil municipal du 12 septembre 2014

Il s’est tenu à l’Hôtel de ville à 18h.
Cette fois-ci cela semble acquis, la minorité de la liste Xavier Chappaz siège bien à l’aile gauche !

Communications du maire :
Il énumère, comme lors de chaque conseil, la liste des décès, mariages et naissances survenus dans la commune au cours du dernier mois.

-          Il a assisté à l’inauguration du nouveau refuge Albert 1er, accompagné de Jean Louis Verdier, Elodie Bavuz et Isabelle Matillat pour la minorité (ils sont montés à pied et pas en hélicoptère !).
-          De même, il a inauguré la Pico-centrale du Lac Blanc en présence de Jean-Jacques Queyranne le président de la région.
-          Dans le cadre du contrat Etat-Région 2015-2020, 20 millions d’euros seront inscrits pour l’achèvement de la modernisation de la ligne ferroviaire entre Saint-Gervais et Vallorcine. Le chantier n’était donc pas terminé !
-          Chamonix a été désignée Ville des Alpes 2015.
-          FR3 va s’installer à Chamonix, dans un petit local au-dessus du Musée Alpin.
-          Le maire annonce la création prochaine d’une commission municipale et extra municipale de l’Environnement et de l’Energie, où pourront siéger des citoyens non élus. Nous attendions cette nouvelle depuis le 1er  jour des élections. A croire qu’il n’y a aucune urgence environnementale à traiter à Chamonix !
-          Jean-Claude Burnet relate les dégâts provoqués par la crue décennale du 26 août dernier. Elle a charrié des milliers de tonnes de matériaux dans nos torrents qu’il convient maintenant de curer.

La Maison de la Mémoire et du Patrimoine rue des Moulins portera désormais le nom de Janny Couttet.
C’est un hommage à celle qui  a été la cheville ouvrière de cet  équipement culturel.

L’assemblée approuve le nouveau règlement intérieur du conseil municipal
Il régit l’organisation des séances du conseil, la procédure pour les questions orales (plus souple qu’antérieurement, puisqu’elles peuvent être déposées jusqu’à la dernière minute avant l’ouverture de la séance, et non plus nécessairement au moins 48h à l’avance).
Il organise le fonctionnement des commissions, des débats, du référendum local, etc…

Georges Unia pour l’opposition demande à disposer d’un local pour les réunions du groupe Chappaz,  comme l’y autorise l’article 2121-27 du code des collectivités territoriales.
Il lui est répondu qu’aucun local ne peut être attribué de façon permanente à l’équipe minoritaire, seulement une occupation temporaire d’une salle. « On aura donc droit à un placard ! » ironise Georges Unia.
La liste Chappaz a moins de chance que celles que j’ai conduites en 2001 et 2008, auxquelles avait été attribué un local permanent au  4è étage dont la clé unique m’avait été remise. Nous y rangions nos archives, et nous y tenions – assez rarement il est vrai – des réunions de liste (nous préférions nous retrouver chez l’un ou chez l’autre,  dans un cadre plus chaleureux), ou beaucoup plus souvent des rendez-vous avec des administrés. Je n’avais jamais refusé de prêter notre salle pour des occupations temporaires des services municipaux.
L’administration communale a bien dû se rendre compte de cette sous occupation et a profité du changement de municipalité  pour récupérer la clé et le local pour ses besoins propres.

Zonage d’Aide à l’investissement locatif
Chamonix avait émis le vœu de passer de la zone B2 à la zone B1 plus avantageuse en termes d’aides aux programmes de logements sociaux, et avec une TVA réduite à 10%. Le préfet avait refusé cette demande, estimant que la vallée n’avait pas un niveau de tension suffisant en termes de logements.
Ce n’est pas  l’avis du maire qui demande à son conseil de voter une nouvelle délibération pour obtenir le passage en B1.

Ancienne école des Frasserands 
Cinq candidats se proposent pour conclure un bail emphytéotique avec la commune. Pour les départager, il est nécessaire d’affiner les critères de sélection définis dans un premier temps.
Ainsi, pour avoir droit à ce logement, faut-il avoir des enfants, travailler sur le territoire de la Communauté de Communes depuis le plus longtemps possible, avoir un revenu compris entre 25 000 et 50 000 euros et  assurer un apport personnel de 15%.

Observatoire du Mont-Blanc
On se souvient de la rude concurrence que s’étaient livrée Anne Delestrade pour le CREA et Christine Janin pour « A chacun son Everest » afin de conserver, ou d’acquérir, l’usage de cette parcelle et de ses bâtiments.
La mairie avait apporté son soutien au CREA au nom de la préservation de notre patrimoine et en respect de la clause du legs de 1931 qui spécifiait que le bien devait être affecté à l’œuvre scientifique et désintéressée de Joseph Vallot. Donc être  toujours occupé par le CREA.
La commune avait estimé que la somme de 200 000 euros qu’en demandait l’Etat était excessive.
Des négociations ont eu lieu, qui sont remontées jusqu’au ministère.
L’Etat invite à nouveau la commune à exercer son droit de préemption, cette fois-ci pour une somme de 170 000 €. Les élus acceptent cette proposition, mais Jean Louis Verdier fait remarquer que cette propriété aurait dû revenir gratuitement à la commune.
Georges Unia lance une nouvelle boutade : « On aurait pu garder ce bâtiment pour la minorité qui n’a plus de local ! ».
Le  maire assure qu’il s’engage à faciliter à Christine Janin l’installation du local médical qu’elle voulait implanter sur cette parcelle.

Décision modificative au budget général
Lorsque nous étions élus, mes colistiers et moi-même avions pour habitude, année après année, de déplorer l’inscription au budget de sommes très insuffisantes pour les couches d’enrobé de notre voirie municipale globalement dégradée. Nous étions partiellement écoutés, puisque à mi-année une décision modificative rajoutait une somme non négligeable à la somme initialement votée.
Il en est de même cette année : 390 000 € sont votés en supplément pour ce budget qui atteindra ainsi 1 million d’euros pour 2014. Plusieurs routes sont inscrites au programme de réfection de la voirie. On constatera qu’il ne s’agit le plus souvent que de tronçons de routes…

Pudeur du maire : on n’indique pas le montant de l’indemnité versée par la commune à Madame la perceptrice de Chamonix. Cette indemnité, qui se rajoute à son salaire,  n’est pas automatique, et doit être revotée chaque année, elle traduit la satisfaction qu’ont les élus du travail du comptable du trésor au service de la collectivité. Les élus sont généreux et votent cette indemnité à son taux maximum de 100 %. Mais son montant n’est pas indiqué dans le document du conseil remis aux élus.
Georges Unia s’en étonne et obtient,  du bout des lèvres du secrétaire général, le montant versé cette année à la perceptrice : 4 000 €.
A signaler qu’elle perçoit aussi des indemnités des autres communes du canton, et de la Communauté de Communes.
A ce jour cette personne a pris sa retraite, et exerce les fonctions de première adjointe au maire de Sallanches Georges Morand. Elle a changé de camp et saura donner de bons conseils au maire dans la gestion de sa commune.

En vue de l’ installation des Centres Techniques Municipaux aux Pélerins d’en haut, une autorisation de défrichement de la forêt est votée par les élus


Le conseil autorise la Lyonnaise des Eaux à procéder à l’expérimentation d’une Hydrolienne  dans l’Arve aux Tines

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vendredi 12 septembre 2014

L'intercommunalité existait déjà en 1926!



En 2013,  nos élus ont inauguré en grande pompe un Office de Tourisme intercommunal .
Cette nouvelle structure représente un progrès dans l’organisation du tourisme à l’échelle de la Vallée de Chamonix, alors que jusqu’à ce jour Chamonix, Vallorcine et Les Houches-Servoz avaient des offices distincts.
Ils n’ont rien inventé : en 1926 existait déjà un Syndicat d’Initiative de Chamonix Mont-Blanc et sa Vallée !
La publicité des hôtels et pensions de Vallorcine à Servoz se faisait sur un document unique (photo ci-jointe).
Nos anciens avaient déjà bien compris l’intérêt de se regrouper pour la promotion du tourisme dans la vallée.
Le maire Jean Lavaivre, propriétaire de l’Hôtel des Alpes, non chamoniard, mais époux d’une Couttet,  avait été très actif et dynamique pendant ses 15 ans de mandat, à l'époque des "années folles" de Chamonix.

Le document dresse la liste de tous les hôtels et chalets de montagne de la vallée, avec indication du nom des propriétaires, du nombre de lits, du tarif de la pension et des repas  (sans vin), de l’existence ou non de chauffage central, de salles de bain, et les dates d’ouverture. On dénombrait 97 établissements!
Un paragraphe incite les touristes à venir non pas en août, mais de mai à octobre dans les mois creux pour des séjours plus agréables, avec «  moins d’encombrements, un accueil plus empressé, des conditions plus avantageuses » !
Nos ainés avaient déjà compris l’intérêt du « lissage » de la fréquentation de notre vallée, dont on parle toujours année après année, sans avoir vraiment la volonté de le mettre en place !

L’histoire bégaye, les modernes réinventent les avancées des anciens…




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mercredi 3 septembre 2014

Le crucifix a été volé !

La publication de cette nouvelle très clochemerlesque de l'abandon d'un crucifix dans un champ d'orties a suscité de nombreuses réactions indignées bien compréhensibles. La propriétaire de la maison devant laquelle était édifiée la croix à l’origine, émue par la propagation de cette histoire dans la vallée,  m’a bien certifié  qu’elle n’était pour rien dans son enlèvement et qu’elle n’était donc  nullement responsable de son dépôt dans une décharge.
Un rebondissement stupéfiant vient de se produire : la Gendarmerie de Chamonix m’a averti hier qu’une plainte avait été déposée pour vol du crucifix dans la nuit du 22 au 23 août ! En effet, il a disparu  de la décharge où il avait été jeté. Cette version abracadabrante du vol est mise en doute par de nombreux témoins.
Sans doute ne  reverra-t-on jamais ce Christ dans la vallée,  sa réapparition permettrait en effet  d’identifier l’auteur du soit-disant  larcin !  Nul ne connaîtra jamais sa destinée finale. A moins qu’un jour il n’apparaisse en Bretagne ou dans le Cantal !
Les passants ne le verront plus dans les orties du Tour, là est l’essentiel.

J’apprends que cette croix a été retirée de son emplacement au cœur du village en juin 2012. Il a donc fallu deux ans pour que soudain un voisin réagisse au triste sort qui lui a été réservé !




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