lundi 19 mars 2012

Centre culturel : le projet est choisi !


Le jury d’architecture pour le choix du projet de centre culturel sur la place du Mont Blanc s’est réuni le 14 mars. Ce fut sans doute l’une des réunions les plus importantes du mandat en cours, tant la décision qui s’y est prise aura un impact important en termes d’urbanisme et d’esthétique.
Composition de ce jury : six élus de Chamonix (Eric Fournier, Jany Couttet, Claude Ruby, Yvonick Plaud, Camille Simond, Eric Lasserre) et quatre architectes (architecte représentant le Conseil de l’Ordre des architectes, architecte des bâtiments de France et deux architectes attachés au CAUE, dont l’architecte conseil de la mairie).
Le 29 septembre 2011, à l’issue d’une journée entière de travail, ce jury avait sélectionné parmi  92 candidats 5 cabinets d’architecture à qui a été  confiée la mission d’élaborer un projet. Ces cinq cabinets ont rendu leur copie le 16 janvier. Les services municipaux et un cabinet-conseil ont disposé de deux mois pour procéder à une analyse fine des esquisses qui a été présentée au jury le 14 mars.
Ce 14 mars, le jury a donné son avis sur des projets présentés de façon anonyme, sans le nom de l’architecte. Ainsi le prescrit la loi. Loi contestable puisque ce n’est qu’après le vote que l'anonymat a été levé et que nous avons pu recevoir chaque équipe d’architectes pour discuter de leurs propositions, ce qui ne servait plus à rien puisque la décision était  prise.
On nous a présenté cinq projets, et nous avons vu cinq œuvres audacieuses et modernes totalement différentes. L’une en bois, deux en béton, une troisième  en verre, une autre en aluminium. Quatre candidats sur cinq respectent à peu de chose près l'enveloppe budgétaire fixée à 5,8 millions d'euros.
Nous ne pouvons vous dévoiler aujourd’hui ni le nom du lauréat, ni l’image du projet gagnant, car le choix du jury doit d’abord être validé par le conseil municipal. Les architectes eux-mêmes ne connaissent pas aujourd’hui le résultat du classement. Des négociations doivent être engagées avec le premier du classement.
Je peux par contre vous révéler que le leader du concours s'est vu attribuer 42 points, devant deux concurrents notés à 35 points, loin devant les deux derniers à 24 et 15 points. Il me semble que la plupart des  élus  étaient tacitement d’accord sur un projet parmi les cinq, et c’est ce projet qui a été placé en tête. Je ne peux vous cacher ma satisfaction, car l’esquisse  élue est celle que je préférais, et de loin. Si ce choix est confirmé, ce sera un bâtiment magnifique, une œuvre d’art qui marquera de façon spectaculaire l’entrée de la ville. Tout en sachant qu’en matière d’art les sensibilités varient beaucoup d’une personne à l’autre et qu’une construction très moderne ne fera sûrement pas l’unanimité à Chamonix. J’aurais personnellement souhaité que la population puisse s’exprimer avant le vote, comme elle avait été invitée à le faire en 2004 pour les projets du Parc du Couttet, ce qu'elle avait fait négativement d’ailleurs.
J’espère pouvoir vous présenter le projet lauréat dans une parution de ce blog en avril.

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Travaux au Tunnel des Montets.


Une réunion publique s’est tenue  à Argentière le 12 mars. Les élus de ma liste n’ont pas  été invités, nous ne sommes d’ailleurs jamais invités aux réunions d’Argentière, comme si ce village ne devait pas nous intéresser. Or, pour de nombreuses raisons, les élus de l’opposition se sentent très proches des habitants du haut de la vallée.
J’ai eu connaissance de ce rendez-vous  en dernière minute, tout à fait incidemment.
La salle est comble. Le maire Eric Fournier  fait une rapide présentation puis un ingénieur de RFF fait un exposé sur le projet.
Les travaux commencent le 1er avril. On démonte les rails, donc il n’y aura plus de trains. Des bus relieront Vallorcine  depuis Argentière. S'il neige beaucoup en avril et que le col est fermé, Vallorcine sera isolée de la France.
On refait une dalle de 4 m de large (2,50 m aujourd'hui) dans laquelle les rails sont noyés (comme pour un tram). Sur la gauche, un faux trottoir pour le 3è  rail électrique, interdit aux piétons.
Cela  fonctionne toujours en alternat, mais sans convoi obligatoire limité à  22 voitures/ 48 personnes avec masques obligatoires comme aujourd’hui. L’accès est libre. Des barrières commandent les entrées et régulent l'inter-distance de 100m. Donc il y aura beaucoup plus de passages autorisés qu’aujourd’hui.
La priorité sera donnée aux passages de voitures, donc le train à la 1/2 heure ne sera pas assuré si le col est fermé.
La voûte est isolée et étanchéifiée, puis doublée d’une coque en béton de 20 cm pour éviter la glace (jusqu'à 1m50 d'épaisseur sur les murs cet hiver, qu'il fallait tailler au pic tous les jours...).
Beaucoup ont regretté qu’on n’ait pas choisi de mettre des caténaires. Mais c’est  techniquement difficile et beaucoup plus cher : il aurait fallu creuser  assez bas au sol pour avoir la hauteur.
Côté Montroc, l’entrée des voitures dans le tunnel se fera par la place de la gare. La sortie se fera par la droite, côté Frasserands, le long des bâtiments SNCF. Il faudra ensuite franchir la côte du passage à niveau
puis négocier le virage en épingle à cheveux pour rattraper la route du Tour : pas facile !  Sinon, la descente pourrait se faire  par le village des Frasserands, ce qui ne serait sûrement pas apprécié par les riverains !
Il y aura un gros problème pendant  la durée du chantier (deux ans): le stationnement à Montroc.  C’est une réelle inquiétude pour les  résidents et riverains. La place de la gare sera encombrée par des engins de chantiers, par les voitures des ouvriers, en plus du local technique  du chantier qui doit être construit là! Seule solution pour les habitants: le parking de la ferme Mugnier. Mais c'est là que RFF voulait construire la centrale à béton!!! Eric Fournier leur a demandé "d’envisager un autre lieu pour leur centrale!". A Argentière? Rien n’est décidé.
L’idée d’aller acheter du béton à la centrale de Trient a été récusée : cela représenterait trop de transports trop polluants.
Il y a un autre problème côté Buet : le passage d’accès au tunnel sous le pont-rail est très étroit, les engins de déneigement ou de sécurité ne peuvent l’emprunter. Le Conseil Général promet qu’il l’élargira à 5m... un jour... Mais attention ! Il y a là sur le talus une fougère très rare, Selginella helvetica, qu’il faut préserver à tout prix !
On disposera donc, dans deux ans, d'un tunnel modernisé autorisant beaucoup plus de passages, mais la sécurisation de l’itinéraire n’en est pas pour autant garantie à 100% : la protection contre les avalanches de la  FIS et du Nant côté Argentière, contre celles de Praz-Torrent et des Posettes  côté Buet n’est toujours pas résolue.
Le coût de ce chantier du tunnel  des Montets s’élève à  23 millions d’euros.

Traduction Francais Anglais

A public meeting was held in Argentière on 12th March 2012. The councillors who side with me (ie the opposition) were not invited. In any case, we have never been invited to any meetings in Argentière. Perhaps the organisers think that we're just not interested. The opposite is true. The opposition councillors feel very much akin to the people who live at the top of the valley.
I found out about this meeting at the last minute, entirely by chance.

The hall was jam-packed. The mayor, Eric Fournier made a rapid introduction, then an engineer from RFF made a presentation on the project.

The works will begin on 1st April. They'll pull up the rails, so there won't be any trains. The bus will link Vallorcine with Argentière. If there's heavy snow in April and the col has to shut then Vallorcine will be cut off from the rest of France.
They'll re-make the apron for cars so that it's 4m wide (2m50 at present) and the rails will be sunk into the apron like tram rails. On the left there will be a false pavement to hold the 3rd rail which supplies electricity to the train. This will be closed to pedestrians.
The use as a road will be in alternate directions, but without today's requirement to form convoys of 22 cars max and 48 people max, wearing gas masks. Access will be unmarshalled. There will be automatic barriers controlling access and keeping cars 100m apart. This will allow a lot more crossings than the existing system.
The priority is to be given to cars, so the half hourly trains are not guaranteed when the col is closed.
The tunnel walls will be insulated and waterproofed, then covered with a layer of concrete 20 cm think, to stop ice forming on the tunnel walls. This year the ice has been up to 1m50 thick and has had to be hacked off by hand every day.
Many people thought it was a shame that they hadn't gone for overhead electric wires in the tunnel. This would have been technically difficult and more expensive- the apron and rails would have had to be made lower to have enough height to do this.

On the Montroc side the entry to the tunnel for cars would be by the station forecourt, but the exit would be on the right on the Frasserands side. This means driving over the level crossing and doing a hairpin bend to rejoin the main road. Not easy. Of course people could instead drive down through Frasserands, which won't be appreciated by residents there.
There is a huge problem during the course of the works (2 years) in terms of parking at Montroc. This is a real worry for the inhabitants of the area. The station forecourt will be covered in machinery, the cars of the workers and the portacabins and buildings which the workmen will need to place there. The only solution for the residents is the parking at the "Ferme de Montroc", but the RFF want to put their cement works there. Eric Fournier asked those who were clearly worried to think of where else the cement works could possibly go. Argentière maybe? Nothing has been finalised yet.

It was suggested that the cement could come from the factory at Triente in Switzerland, but that would involve too much pollution from the traffic.
There is another problem on the Buet side- the access route to the tunnel under the railway bridge is too narrow. Snowploughs and emergency vehicles can't cross it. The Conseil Général has promised to widen it to 5m... one day.
But there is an environmental problem- there is a is a very rare plant on the embankment there, Selginella helvetica (Fougeres), which must be preserved at all costs.
One can imagine that in two years time there will be a modernised tunnel capable of carrying a lot more traffic, but the safety of the route is by no means 100% guaranteed. The protection against avalanches at la FIS and les Nants on the Argentière side, and the avalanches of Praz-Torrent and Posettes on the Buet side have not been addressed.
The cost of the tunnel works has now risen to 23 million euros.
21 mars 2012 07:09
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mercredi 7 mars 2012

Pollution: un discours fort du président Coméliau

Voir la vidéo de l'intervention de Jean Pierre Coméliau à l'assemblée générale de l'ARSMB le 2 mars:

http://youtu.be/BMoIjYZpwio

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Conseil communautaire du 28 février 2012


Il s’est tenu en mairie de Chamonix en présence de  26 élus sur 37.

Le PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) a été approuvé en février par le préfet, qui « va » décliner les mesures et signer les décrets... On attend toujours des décisions concrètes, notamment au niveau du transport routier.
Les associations redoutent que les premiers accusés soient les particuliers et leurs chauffages et non pas les poids lourds du transport international.

Cinéma Vox : ce n’est pas gagné pour l’équilibre financier, malgré les 70 000 euros de subvention versés chaque année pendant 3 ans par la Communauté de communes. Le numérique a été installé, mais en 2011 on a perdu 7000 entrées, malgré un mois de juillet à la météo calamiteuse ! Il faut chercher à augmenter les recettes publicitaires.

« Chamonix destination Trail ». Le succès des différentes courses à pied, UTMB, marathon, Aiguilles Rouges... font de Chamonix la capitale du trail de montagne. Une nouvelle spécificité que la vallée se doit de faire fructifier.

Ecole de musique intercommunale : l’architecte Didier Onde présente avec talent aux élus l’esquisse architecturale moderne qui va transformer l’ancienne annexe du Centre Jean Franco. Côté sud, un grand atrium vitré va venir s’accoler à la façade. On y verra par transparence les espaces d’accueil, de circulation et les escaliers. L’enveloppe extérieure, qui englobera l’auditorium de 148 places, sera constituée d’une vêture d’acier patiné.
Le conseil autorise la signature du permis de construire.

Kandahar : quel avenir ?
Le format actuel de la piste verte des Houches est désormais obsolète et non reconductible. Si l’on veut avoir une chance d’attirer à nouveau des épreuves internationales de ski, il faut concevoir une nouvelle configuration du site  offrant un pannel de pistes  pour épreuves Hommes/Dames, Descente, Géant, Super-géant, Combiné, et en plus un site permanent d’entrainement et des installations de neige de culture suffisantes. Il faut aussi que ces épreuves puissent se dérouler en période de vacances scolaires, avec les problèmes de gestion des flux que cela implique.
Le total de ces aménagements lourds, qui modifieront notablement le paysage,  est chiffré à 6 millions d’euros HT, dont la collectivité locale aurait à financer 50%.
L’élu Gilles Bruno, météorologue de profession, s’interroge sur l’opportunité, en période de réchauffement climatique, de tels investissements à basse altitude. Patrick Dole, maire des Houches, lui répond que la station produit de la neige de culture depuis 1995 : jamais depuis cette date il n’y a eu de dysfonctionnement dans la production lié à la météorologie.
L’idée de construire une route qui relierait l’arrêt du Viaduc Sainte Marie aux remontées mécaniques est lancée. Elle pourrait être empruntée par des navettes électriques.
Gilles Bruno et Dominique Ancey s’abstiennent lors du vote d’approbation de ce projet. En ce qui me concerne, j’estime que la vocation de ski de compétition de la vallée mérite d’être pérennisée, tant que nous aurons du froid...

Plan Energie Climat Territorial
Le plan d’action élaboré dans le détail est un document de 12 pages que nous ne pouvons décliner ici. Nous y reviendrons dans une publication ultérieure. Il comprend toute une liste de préconisations en matière de transports, de tourisme, d’urbanisme, de déchets, d’agriculture et de milieux naturels. Il doit être soumis pour avis au préfet de région  et au président du conseil régional.

Vote du budget 2012
La section de fonctionnement totalise 21 527 285  euros de dépenses.
La taxe d’habitation et la taxe foncière augmentent de 3%.
L’annuité de la dette est de 1 534 747 €.
Les investissements s’élèvent à 7 229 170 €, dont :
2 013 000 € pour l’école de musique
276 400 € pour la salle de danse des Houches
 500 000 € pour la réhabilitation du  tremplin du Grépon
261 000 € pour le musée alpin (aménagement, acquisition d’œuvres)
317 000 € de travaux au centre sportif Richard Bozon
357 470 € pour les sentiers et passerelles
540 000 € pour le paravalanche de Taconnaz
500 000 € pour la modernisation de la ligne ferroviaire
530 000 € pour la maison de santé pluridisciplinaire
Le coût net après subventions ressort à 5 235 270 €

Projet Vallée Eco touristique exemplaire
Le programme d’actions regroupe quatre  projets principaux :
-         organisation de rencontres d’éco tourisme
-         création et animation d’un « Musée à ciel ouvert » (bornes interactives)
-         création et mise en marché de produits éco touristiques
-         Ingénierie d’un transport durable et développement de l’intermodalité
Le conseil valide le plan de financement qui sera abondé à 55% par des fonds européens.

Projet Eco innovation en altitude
Ce projet vise à développer des actions pour un éco tourisme de montagne exemplaire.
Son champ d’action concerne les systèmes sanitaires des refuges, la gestion des déchets en altitude, les énergies renouvelables, la sensibilisation du public à l’environnement.
Ce projet se dessine en collaboration avec  le Val d’Aoste, la commune des Contamines Montjoie (refuge des Conscrits) et la Fédération française des Clubs Alpins. Pour notre vallée, c’est le refuge Albert 1er qui sera le site expérimental.
L’autofinancement ne sera que de 10%  sur un montant total de 1 million d’€, le reste étant financé par les fonds européens ALCOTRA et par les Pays de Savoie.

Projet européen « Produits d’hauteur »
Il prévoit, à l’échelle de l’Espace Mont-Blanc,  de soutenir l’agriculture de montagne et de promouvoir les produits locaux.
Ce projet associe la Communauté de communes de la Vallée de Chamonix et les communes de Morgex et de Pré Saint Didier.
Là encore, les subventions européennes et de l’Assemblée des Pays de Savoie assureront l’essentiel du financement (750 000 €).

Le Conseil communautaire autorise son président à signer l’adhésion au Pacte d’Istanbul pour l’Eau
La communauté de communes souhaite inscrire sa gestion des eaux usées dans les principes du pacte. « L’accès à une eau de bonne qualité et à l’assainissement est un droit fondamental pour tous les êtres humains... »

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vendredi 2 mars 2012

Verbaliser, est-ce une bonne politique ?


Article paru dans le bulletin municipal de janvier  2012
 
On a connu pendant les fêtes de fin d’année les pires conditions de circulation et de stationnement depuis longtemps: deux grosses chutes de neige surviennent  les 30 et 31 décembre, alors que la vallée est pleine à craquer et que des milliers de voitures sont garées en tous sens. Le service du déneigement est débordé, éprouvant de grandes difficultés à  dégager des parkings encombrés de voitures. Les forces de l’ordre sont insuffisantes en nombre. Tous les ingrédients sont réunis pour une paralysie totale de la vallée et pour une belle pagaille. Neige ou pas neige, la commune semble avoir du mal à anticiper les mesures à prendre en prévision de cette période de surfréquentation.
Une réflexion entendue en haut lieu me met en colère : « ce type de situation ne se produit que quelques jours par an, on n’y peut rien, les gens doivent prendre leur mal en patience »... Cette réaction n’est pas digne de la grande station que nous prétendons être.
Le problème est facile à comprendre : Il y a 65 125 lits touristiques sur la commune de Chamonix, dont près de 45 000 en résidences secondaires, 5000 en meublés, 2000 en hôtel,  dont la plupart sont occupés en ce 31 décembre, plus les 10 000 habitants permanents. Il faut compter aussi les résidents de Vallorcine, des Houches et de Servoz et leurs habitants. Si l’on rajoute  les visiteurs à la journée, ce sont des dizaines de milliers de voitures  qui circulent et se garent dans la vallée. De quoi expliquer les embouteillages. Le centre ville n’offre que 4227 places de stationnement... Avec les parkings des villages et des remontées mécaniques, ce sont au maximum 8 000 places publiques qui sont disponibles. C’est largement insuffisant. En conséquence, les automobilistes se garent partout où ils le peuvent, et souvent en infraction.
Les verbaliser, comme la police municipale le fait quotidiennement à Chamonix,  c’est  leur faire payer l’incapacité de la ville à assumer la situation et à offrir suffisamment de places de stationnement. C’est faire preuve d’intolérance à l’égard de  nos hôtes venus fêter chez nous la nouvelle année. Avons-nous perdu le sens de l’accueil de nos visiteurs ?  Beaucoup n’auront plus envie de revenir.
Inélégance de la procédure  et injustice de la sanction : seuls les propriétaires français seront obligés de payer l’amende ! Les étrangers (hormis les suisses et les luxembourgeois ?) ne la recevront jamais !
Chez nos voisins suisses, autrichiens ou allemands, on se contente de glisser sous l’essuie-glace un petit avertissement en termes courtois, avec traduction en anglais, et on ne verbalise pas.
Si, pendant ces jours de grande affluence, une voiture gêne vraiment la circulation, il faut l’enlever et la mettre à la fourrière. Et la rendre à son propriétaire sans le verbaliser.

Le stationnement est bien un problème crucial dans la vallée. Tant que nous n’aurons pas construit  le  grand parking de dissuasion au Grépon, avec stationnement obligatoire, l’asphyxie perdurera.  Les 1500 places prévues dans le projet de la municipalité n’y suffiront sans doute pas. Il faudra en plus creuser un immense parking dans la montagne, qui aura l’avantage d’être à l’abri. Une noria de navettes desservira le centre ville, la gare  et les remontées mécaniques.
En attendant que soit réalisé ce plan ambitieux, une mesure peu  onéreuse serait très efficace pour améliorer l’accueil dans notre station : la mairie pourrait recruter pendant les fêtes quelques dizaines d’ambassadeurs bénévoles, soit gens du pays, soit étudiants en recherche  de stages. Répartis sur les points névralgiques de la vallée, ils pourraient orienter les automobilistes et les piétons, les renseigner sur les possibilités de parkings, sur les transports collectifs,  sur l’ouverture des routes de la vallée, sur le fonctionnement des remontées mécaniques et,  par leur sourire,  les aider à affronter l’encombrement chamoniard.  La gratification pourrait se faire sous forme de repas et/ou de forfaits de ski.

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