mercredi 24 juin 2015

Chantier de réhabilitation du col du Mont-Lachat: la vidéo

Le samedi 20 juin a eu lieu le lancement officiel de la démolition de l'ancienne soufflerie  militaire du Mont-Lachat.

Les invités montent en train depuis Saint-Gervais.
Seuls Xavier Roseren, maire des Houches, et Elodie Bavuz, conseillère municipale de Chamonix, montent à pied depuis Les Houches (1100m de dénivelée).


Le  temps est gris, froid et venteux, les invités sont frigorifiés!

On note la présence de nombreux élus des communes voisines, les  sénateurs Carle et Hervé, le député Tardy, le préfet Leclerc, le sous-préfet Bianchi, les représentants des entreprises du chantier, des journalistes.

Sont présents les représentants des associations siégeant au comité de pilotage du chantier du Mont-Lachat :
Barbara Ehringhaus, présidente de proMont-Blanc
Jean Christophe Poupet, représentant W.W.F.
Eric Lasserre, représentant Mountain Wilderness

On écoute les discours de :
Jean-Marc Peillex, maire de Saint Gervais, pilote de l’opération,  laquelle  ne coûtera pas un euro à la commune de Saint Gervais. Il évoque le projet de classement du Mont-Blanc au Patrimoine Mondial de l'Humanité et explique que ce chantier s'intègre à ce concept.

Matthieu Dechavanne,  P.D.G. de la Compagnie du Mont-Blanc, partenaire de l’opération grâce au Tramway du Mont-Blanc qui a transporté tout le matériel et descendra des déchets non recyclables sur place.

Jean Christophe Poupet, permanent à W.W.F., dont l’opération Pandathlon, qui se déroule chaque année à Saint Gervais, a apporté 120 000 euros au projet en 2014.

M. Leclerc, préfet de la Haute Savoie , qui annonce que la ministre de l’écologie Ségolène Royal lui a confié que l’ancien refuge du Goûter « pourrait ne pas être détruit » en contrepartie de l’aboutissement du chantier du Mont-Lachat. Heureuse nouvelle pour le maire de Saint-Gervais qui tenait essentiellement à la conservation de l’ancien refuge, en opposition avec la F.F.C.A.M. et les associations environnementales, comme hébergement d’appoint et lieu  de repli en cas de sinistre. Il avait d’ailleurs refusé de signer le permis de démolir.

Une visite du chantier est organisée. On voit notamment le support du four solaire qui a été installé après la soufflerie, et dont aucun document ne parle (activité couverte par le secret défense). 
Les deux pelles mécaniques ont été montées en pièces détachées par le train.
Une partie des bâtiments a déjà été détruite.

Où l’on voit, sous les nombreuses caméras,  le maire Jean Marc Peillex monter aux commandes de la pelle mécanique et arracher avec dextérité une fenêtre du bâtiment! 
Certains de ses proches le surnomment le "couteau suisse", il sait tout faire et met partout la main à la pâte!  Cet homme là est un as de la communication...

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mon père a travaillé au Mont-Lachat entre 1960 et 1969. Il était employé (civil) pour l'entretien et le fonctionnement du téléphérique privé qui montait les militaires sur les lieux. J'aurais tellement voulu revoir ce site avant la démolition. Trop tard ?
merci.
Joëlle Dartigue-Paccalet