jeudi 28 mars 2013

La ville va-t-elle perdre l’Observatoire Vallot ? Signez la pétition !


L'observatoire du Mont-Blanc est en danger !

L'Observatoire du Mont-Blanc a été construit au XIXe siècle par Joseph Vallot, pionnier de la recherche scientifique dans le massif du Mont Blanc. Ce patrimoine de Chamonix, de la science et de tous les passionnés de montagne est maintenant menacé. Légué par Vallot à des fins scientifiques, ce bâtiment est maintenant mis en vente par l'Etat, sans tenir compte de sa vocation scientifique et de sa valeur patrimoniale.
Depuis 2000, le Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d'Altitude (CREA) est installé dans ce bâtiment et perpétue la volonté de Vallot en faisant avancer la science. Les salariés risquent de se retrouver très prochainement sans locaux pour leurs activités de recherche et d'éducation à l'environnement.
L'association se mobilise depuis plus d'un an afin d'empêcher cette vente, sans succès, nous avons maintenant besoin de vous!

Ceci est un appel à soutien pour éviter que ce bâtiment tombe dans le domaine privé et perde son héritage scientifique. Pour nous soutenir, signez la pétition et partagez cette information autour de vous !
Signez la pétition !

Le Massif du Mont-Blanc est un haut lieu d’histoire, d’aventure, et avant tout de recherche scientifique. Depuis le 18e siècle, médecins, astronomes, géophysiciens, botanistes, météorologues, écologues, glaciologues ou encore climatologues l’explorent sans relâche pour y mener des expériences, y tester de nouvelles théories et de nouveaux instruments, bref, pour faire avancer la connaissance scientifique.
L’Observatoire du Mont-Blanc: héritier d’une longue histoire scientifique
Emblème de cette histoire scientifique, l’Observatoire du Mont Blanc a été construit en 1890 par Joseph Vallot, l’un des pères de la science au Mont Blanc.

Depuis 1890, l’observatoire situé à Chamonix a toujours gardé la vocation que Joseph Vallot lui avait assignée dans son legs, celle de servir la science. Observatoire de Paris puis CNRS et aujourd’hui Centre de Recherche pour les Ecosystèmes d’Altitude (CREA), autant d’institutions dont l’Observatoire a hébergé les recherches.
L'observatoire du Mont-Blanc est en danger !
Les Domaines de l’Etat, dépositaires pour le compte du CNRS du « Legs Vallot », souhaitent aujourd’hui vendre l’Observatoire de Chamonix, au grand risque de renoncer à sa vocation publique et scientifique et de perdre ainsi une part emblématique de l’histoire scientifique de la Vallée de Chamonix Mont-Blanc.
Une brève histoire d'Observatoire
1890: construction de l’Observatoire du Mont Blanc par Joseph Vallot, botaniste, météorologue, glaciologue, astronome et mécène

1925: peu avant sa mort, J. Vallot fait don de l’Observatoire à A. Dina qui conçoit, à travers sa Fondation, un projet d’observatoire astronomique

1928: bien que restant Fondation Dina, le « Leg Vallot » (dont l’observatoire d’altitude et l’observatoire de Chamonix) devient américain à la mort d’A. Dina, puisque sa veuve, Mme Shillito est américaine
1931: la fille de J. Vallot, Mme Franz-Namur, convainc Mme Shillito de restituer le leg à la France, toujours à titre gratuit. L’observatoire devient propriété de l'Observatoire de Paris

1973: le CNRS prend la gestion des deux observatoires. En 1975, l’observatoire d’altitude est confié au laboratoire de géophysique et de glaciologie de l'environnement (LGGE) et l’observatoire de Chamonix sert de camp de base aux chercheurs du CNRS
1989: la Ville de Chamonix signe une convention de gestion avec les Domaines de l’Etat (gestionnaires des biens du CNRS) pour l’observatoire des lacets du Belvédère. La Ville de Chamonix, respectant l’affectation scientifique du lieu, y héberge des associations scientifiques, dont le CREA de 2000 à aujourd’hui qui y tient son siège et ses activités de recherche
2013: l'Etat met en vente l'observatoire de Chamonix.
Le maire de Chamonix a négligé de faire valoir son droit de préemption avant le 31 décembre 2012 pour son acquisition. Les Domaines de l’Etat, gestionnaires des biens  du CNRS, lequel  est héritier de l’immeuble depuis 1973, sont chargés de la vente. 
Aujourd’hui, sauf revirement du ministère de la recherche,  le bien pourrait être acquis par un promoteur, et sans doute détruit pour être remplacé par une construction plus importante, et plus rentable...
Mais c’en serait fini de ce bâtiment historique de Joseph Vallot, à haute valeur patrimoniale, dédié depuis son origine à la science et à la recherche. Le CREA y tient aujourd’hui son activité tournée vers les conséquences du réchauffement climatique. Son départ serait extrêmement dommageable pour Chamonix.
Alors, Anne Delestrade, présidente du CREA, et moi-même comptons sur vous: signez la pétition ci-dessus! Merci!
E.L.

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dimanche 17 mars 2013

Surconsommation: que mangez-vous?

Bon appétit!

Pardonnez-moi pour la dernière image : si j’avais pu la couper, je l’aurais fait !

Voir la vidéo:

http://player.vimeo.com/video/57126054#at=0

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jeudi 7 mars 2013

Les principales dépenses de notre Communauté de communes


Le dernier conseil communautaire s’est tenu le  5 mars 2013 à l’Hôtel de ville de Chamonix en présence de 26 élus. Il a été consacré au vote du budget 2013.
Je vous en propose un résumé très synthétique.

Les impôts locaux augmenteront de 2,5%, mais cette hausse sera en grande partie neutralisée par la baisse de 3,37% de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, autorisée par l’excellente santé financière de ce poste. Pour un propriétaire de chalet, l’augmentation de la fiscalité en 2013 ne sera que de 3 euros.

La Comcom abonde grassement le fond de péréquation communes  riches – communes pauvres. Comme l’année dernière, elle prend à son compte les redevances de chacune des 4 communes qui en sont ainsi exemptées. Mais la note s’alourdit de 500 000 euros chaque année : 350 000 euros en 2012, 850 000 € en 2013. L’année prochaine, les communes devront mettre la main à la poche pour payer les 1 350 000 €, sinon le budget de la communauté sera déstabilisé.

Notre budget de fonctionnement est en augmentation de 5% à 22 465 870 €.

Choisis  un peu au hasard parmi les 54 tableaux du budget, voici quelques dépenses sur des postes particulièrement sensibles :

Equipe de hockey de Chamonix (qui fait une belle saison 2013): 350 000 euros
Club des sports de Chamonix : 1 958 000 €
Club des sports  d’Argentière : 90 000 €
Ski club des Houches : 121 000 €
Ski club de Vallorcine :   18 000 €

Ultratrail du Mont Blanc : 65 000 euros (10 000 de plus qu’en 2012).

Cinéma Vox : 70 000 euros, encore une fois, bien que sa santé soit de plus en plus précaire, malgré cette subvention : entre 2011 et 2012, les entrées sont tombées de 65 000 à 61 500. L’avenir de notre cinéma reste sombre.
 Maison de santé à l’hôpital : 55 000 euros de frais de  fonctionnement, mais les loyers des occupants s’élèvent à 115 000 €. Le bénéfice sert à rembourser les emprunts.
 Office de tourisme de Chamonix : La subvention s’élève à 2 835 750 €.
Pour la dernière année, les deux autres offices auront encore leur propre subvention :      
Les Houches- Servoz: 590 000  €
                     Vallorcine : 122 730 €

Entretien des sentiers des 4 communes : 479 300 €


Principaux investissements de la communauté de communes, sur un total de 6 272 000 euros :

Ecole de musique au centre Jean Franco :  1 936 000 euros
La salle de danse des Houches sera financée pour l’essentiel sur l’année 2014.
Musée montagnard aux Houches, rénovation-agrandissement :566 100 euros
Musée à ciel ouvert :  300 000 euros  inscrits en 2013. Nous percevrons  195 000 € de subventions.
Réhabilitation du tremplin du Grépon :  400 000 €  en 2013, on espère 60% de subventions.
Entretien des sentiers des 4 communes : 174 300 €
La modernisation ferroviaire : 1 090 100 € apportés par la Comcom.
Acquisition de vélos électriques : 91 800 €
Relocalisation de l’Office de Tourisme des Houches : 400 000 €

Autres  sujets du conseil :

Le conseil vote à l’unanimité une motion concernant la dégradation de la qualité de l’air et la menace qu’elle fait peser sur la santé des populations.
Cette motion  demande une régulation stricte de la circulation des poids lourds en cas de pic de pollution, et une interdiction permanente des PL de la classe euro 3.
Simultanément, le président adresse au préfet un courrier très circonstancié qui ressemble à une mise en demeure.

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