jeudi 11 octobre 2012

L'avez-vous  vu, l'énorme dinosaure de la place du Poilu?

D’après le journal local, c’est un indricotherium transouralicum... sans doute originaire de l’Oural ?
Il regarde avec mépris notre  héros de la grande guerre ? Insolite confrontation.
L’idée de son installation dans ce jardin  peut paraitre saugrenue, loufoque... Il parait qu’il a franchi le tunnel en provenance de Courmayeur, où il était exposé précédemment. On n'en a parlé ni au conseil municipal du 28 septembre, ni dans aucune des commissions de la commune. La décision a été prise en haut lieu. Nous, élus de l’opposition, premiers surpris, nous ne savons que répondre aux administrés interloqués... A croire que l’effet de surprise était voulu, comme une bonne blague à l’intention des chamoniards toujours critiques... Un beau sujet de conversation pour la saison morte...

Quel rapport l’animal a-t-il avec Chamonix ? Il y a bien des traces de dinosaures à Emosson, en Suisse, loin d’ici, mais que je sache, aucune trace détectée dans la vallée. Est-ce un rappel à notre volonté de préserver notre biodiversité, comme Nicolas Hulot en a félicité le maire  au cours de sa conférence du 6 octobre au Majestic, après avoir admiré la bête à son arrivée dans la ville?
On cherche à comprendre. Qui sont  les dinosaures de Chamonix? Les ainés du conseil municipal déjà en fonction du temps de  Michel Charlet, petit groupe auquel appartient votre serviteur ?
Auriez-vous préféré  sur cette placette un chamois, ou une marmotte ?
Apparemment, les enfants adorent le dinosaure. 
Gare au prochain coup de foehn, car il n’est qu’en résine!!!!

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mercredi 3 octobre 2012

Conseil municipal du 28 septembre 2012

Il s’est tenu en mairie, devant un public clairsemé, comme d’habitude !
En début de séance, les anciens conseillers municipaux Roland Ravanel et Maurice Chamel  qui ont  exercé de nombreux mandats en tant qu’élus ont été faits « maires honoraires ».
 
Décisions modificatives au budget 2012
Les réparations des bâtiments municipaux suite à la tempête du 29 avril ont coûté 200 000 euros. Avec la forêt, la facture totale atteint 400 000 €. Heureusement, cette somme est remboursée par les assurances.
Pour 2012, année très enneigée, il faut rajouter  au budget 550 000 € pour les frais de déneigement. Encore ne s’agit-il que des marchés conclus avec des privés. Le coût du déneigement fait par les engins communaux, c’est à part...
250 000 euros sont inscrits pour la rénovation de l’ancien bâtiment EDF avenue du Mont Blanc.
400 000 € supplémentaires ont été dépensés pour l’application d’enrobé sur quelques longueurs de notre voirie bien malade, alors que 200 000 € seulement avaient été votés au budget, somme que nous avions estimée insuffisante.
Par contre des dépenses inscrites sont supprimées du budget 2012 et « différées » : la microcentrale du lac blanc pour 226 000 € et le dispendieux et inutile éclairage du secteur de la maison de la montagne, contre lequel nous nous étions insurgés lors du vote du budget (119 000 €).
Un emprunt de 1 300 000 € est lancé pour la viabilisation et les réseaux du lotissement des Tissières aux Bossons, dont le chantier a débuté il y a quelques jours.
 
 Nouveaux tarifs de la Compagnie du Mont Blanc
Ce dossier, entre les exposés du directeur général et du directeur commercial, puis le débat avec les élus, a occupé le conseil pendant 1h15, c’est dire la sensibilité du sujet.
En effet, comme chaque année les tarifs subissent une hausse sensible.
La plus forte hausse  de 3.45% concerne le forfait un jour MBU adulte qui passe à 54 €.
Je fais remarquer à Monsieur De Chavanne, bientôt Président Directeur Général de la Compagnie,  qu’aujourd’hui peu de français  voient leur revenus augmenter dans ces proportions. J’en conclus  que la clientèle qui les intéresse avant tout ce sont  les 0,5%  d’européens  ou d‘internationaux  pour lesquels  le coût élevé du ski n’est pas un problème.
Plusieurs collègues  déplorent que le forfait 4 heures à 38,50 €, d’augmentation en augmentation, rejoint le forfait un jour à 43,50 € et perd tout intérêt.
La plupart des élus ne comprennent pas pourquoi le domaine des Houches n’est pas inclus dans le forfait Chamonix Le Pass,  pourtant présenté comme le forfait « vallée », à l’opposé du MBU qui est le forfait altitude.
Le maire demande qu’à l’avenir soit présenté un plan pluriannuel des augmentations de tarifs.
Il exige que le forfait saison enfant « Génération Montagne » soit maintenu au niveau de l’an dernier à 250 euros.
Nos collègues  élus professionnels du ski et de la montagne (il y en a six au sein du conseil !) expriment leurs doléances quant à divers dysfonctionnements et manquements de la compagnie, à de mauvaises synchronisations dans les horaires des remontées des domaines  et dénoncent une fois de plus  l’ouverture tardive des remontées en été, et leur fermeture précoce en automne, c’est un litanie répétée  depuis 20 ans, sans le moindre résultat ! Ils déplorent le nettoyage insuffisant du domaine à la fonte des neiges.
Le directeur général argumente point par point les critiques des élus. Il fait remarquer que le forfait un jour adulte Chamonix le Pass n’augmente que de 2,1 %, c’est le montant de l’inflation.
Il indique que l’hiver dernier 9569 forfaits ont été vendus, dont 6267 Mont-Blanc Unlimited (MBU).
Il explique que la masse salariale a augmenté de 4,4%, entre les augmentations de salaires (+ 3%) et les nouvelles embauches pour améliorer l’accueil.
Les achats et services ont augmenté de 4,51 %, ceci est dû au prix du gasoil et de l’électricité et à celui de l’entretien, qui doit obéir chaque année à de nouvelles normes de plus en plus exigeantes. Il faut financer des investissements urgents  pour 30 à 40 millions d’euros : télésièges de Plan Joran, Tabet et Marmottons, ascenseur pour atteindre la cote 2000 à Planpraz,  télésiège de la Parsa, télécabine du Tour, accès à la Mer de glace au Montenvers. A long terme, à l’horizon 2018, date du renouvellement de la concession, ce sont plus de 100 millions d’euros qui devront être investis.
Tout ceci justifie l’augmentation de tarifs proposée.
Il faut croire que le futur PDG a su être convaincant puisqu’en dernier ressort les nouveaux tarifs ont été approuvés par le conseil à l’unanimité.
 
 La Vormaine doit appliquer l’augmentation de TVA de 5,5% à 7% et installe un nouveau téléski gratuit pour débutants. Elle augmente donc ses tarifs de 2,5 à 5,6 % selon les forfaits.
 
 Le conseil municipal lance la procédure pour le renouvellement des concessions à la Buvette des Gaillands, au chalet-buvette des Mottets et au chalet-buvette du Paradis des Praz. C’est le moment pour les candidats de se faire connaitre !
 
 Le Parc du Couttet va être   «requalifié »
Un architecte paysagiste vient conseiller les élus pour redessiner ce parc de centre ville  laissé à l’abandon. Son accès rue de la Tour sera agrandi et amélioré. L’actuel grand parking de 50 voitures du Casino sera supprimé et rendu au parc. Seules 22 voitures pourront se garer devant les baies du restaurant. 70 arbres, pour la plupart  malades ou sénescents, seront abattus.  En compensation 42  grands arbres et 2000 arbustes  seront plantés. La volonté est de redonner à la butte l’aspect de prairie qu’elle avait au début du XXème  siècle, ouvrant la vue sur le Mont Blanc. Un cheminement piéton en béton désactivé le long de l’allée de la Tournette, puis  en dalles de Luzerne sur la butte sera aménagé. Les chemins Gabriel Loppé et du Foly seront rénovés.  Dans un deuxième temps, la tour observatoire sera restaurée. Le PLU, qui du temps du maire Michel Charlet prévoyait une large zone constructible dans le parc, devra être corrigé et harmonisé (grâce à l’opposition municipale, ces projets d’immeubles n’ont pas vu le jour !).
266 000 euros sont inscrits pour l’opération qui va débuter cet automne. Le maire fait grand mystère des projets pour la villa de la Tournette et pour l’Hôtel Couttet : « on va bientôt statuer » promet-il. Peut-être, laisse-t-il entendre,  un « appel à projet culturel » pour la Tournette, peut-être une « valorisation touristique » pour l’hôtel ? Il n’en dira pas plus ce soir là. Les élus de notre liste ne sont au courant de rien...
 
Eclairage public : diagnostic énergétique
La commune doit payer 40 777 € pour  « cartographier notre réseau » (comme si nous n’avions pas déjà des plans précis !), pour « vérifier la conformité de nos appareils » et pour avoir un « avis sur nos contrats avec notre fournisseur (EDF)  et sur la façon de réduire nos coûts». Il y a des bureaux d’étude qui gagnent facilement leur vie !
J’en profite pour suggérer qu’on rajoute à l’étude un plan de réduction de  notre trop généreux éclairage nocturne. On me répond que les nouveaux éclairages sont très peu consommateurs. Je m’abstiens  donc de voter cette dépense, ainsi que ma collègue Claire Thiolière.
 
 Hôtel Pierre et Vacances à l’aiguille du Midi
Le chantier de construction a débuté cet automne près de la gare du téléphérique. La Compagnie du Mont Blanc s’est engagée à verser à la commune  1 180 000 euros pour réaliser une voie latérale de desserte le long de la Route Blanche, un couloir bus, du stationnement et la continuité cyclable et piétonne.
 
 Il ne reste plus beaucoup de réseaux aériens à Chamonix
Le conseil vote l’enfouissement pour quelques derniers vestiges aux Moussoux, à la Mollard, au chemin de la Pierre à Ruskin, et au chemin Gabriel Loppé.
 
 Parc de la Source sulfureuse : retour au non aedificandi
On se souvient de ce dossier épineux : dans son PLU de 2004, la municipalité Charlet avait déclassé ce parc,  espace naturel à l’ancien POS, pour y construire une résidence hôtelière, contre l’avis du commissaire enquêteur et malgré l’avis défavorable de l’opposition. C’était sans compter sur la pugnacité  des habitants de la résidence du Bois du Bouchet  et le leur syndic qui ont  attaqué le PLU et gagné en appel. Le conseil doit donc aujourd’hui voter une révision du PLU destinée à rétablir l’inconstructibilité du parc.
 
Ancien bâtiment EDF avenue du Mont Blanc : les six appartements sont dévolus, sauf un.
Ils ont été acquis 20% en dessous du prix du marché. Un tirage au sort devra départager les deux candidats sélectionnés pour le lot N° 8. L’appartement de 54 m² N° 12 n’a pas trouvé preneur.
200 000 € seront encaissés par la commune  pour la cession des droits de bail des commerces mis en location.

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