jeudi 23 décembre 2010

Soirée J.O. à Chamonix - Y croient-ils vraiment eux-mêmes ?

La soirée du 21 décembre commence mal, la salle du Majestic est plongée dans la pénombre à la suite d’un sabotage électrique. Sans doute un coup des anti J.O. !
Le maire de Chamonix ayant refusé d’organiser dans la vallée une « consultation » populaire, il avait promis une « concertation » avec la population. Mais puisque la décision est déjà prise, il faudra se contenter ce soir d’une simple « réunion  d’information », réunissant environ 150 personnes,  animée par le journaliste Claude Francillon.
Les politiques présents, Jean Jacques Queyranne président de région, Michel Charlet vice-président du département, Sophie Dion conseillère de Nicolas Sarkozy et les maires ou présidents de communautés de commune  des sites olympiques Jean-Luc Rigaut, Patrick Dole et Eric Fournier présentent leur projet comme une formidable opportunité d’aménagement du territoire et d’accélération des grands projets structurants pour le département et les sites sportifs.
Seuls les premiers rangs applaudissent.  Tout l’arrière de la salle est manifestement occupé par des spectateurs anti-jeux.
Dans le public, de nombreuses interventions dénoncent les atteintes prévisibles à l’environnement,  la sous estimation des coûts réels de l’évènement, la gabegie financière du projet choquante en ces temps d’austérité.
Les orateurs se défendent en précisant  que le budget de la candidature d’Annecy n’est que la moitié de celui de Münich ! Ils veulent organiser des jeux « raisonnables ».
 D’autres déplorent le flou absolu concernant l’aspect technique et financier des projets d’infrastructures ainsi que leurs  coûts de fonctionnement excessifs qui seront à la charge des contribuables locaux après les jeux. Ils redoutent  la dette considérable qui risque de peser sur les collectivités. Le maire d’Annecy a du mal à dissimuler ses inquiétudes : saura-t-il trouver un usage après les jeux pour l’anneau de vitesse couvert de 84 millions d’euros qu’il doit construire à Seynod ? Pourra-t-il assurer  le financement de ses énormes  frais de fonctionnement  ?  
Les auditeurs dénoncent l’aberration d’une considérable dépense énergétique, alors qu’on est déjà en période de pénurie pétrolière.
Il n’y a pas d’eau au Semnoz ; pour enneiger  les pistes de snowboard et free-style faudra-t-il  monter la neige artificielle par camions (on imagine la noria...), ou construire une canalisation depuis le bas ?
Personne ne parle du bilan carbone de ces jeux ! C’est un sujet à éviter, car ce bilan risque d’être bien mauvais et de  mettre à mal tous les efforts des Plans Climat Energie mis en place par les collectivités locales concernées, Annecy et Vallée de Chamonix en tête.
Certains s’inquiètent d’une spéculation immobilière possible sur les logements  des villages olympiques après les jeux et d’une augmentation prévisible des prix du marché pénalisant les gens du pays, à tel point que les problèmes aigus de logement de notre région n’en seront pas résolus. Des membres d’associations prévoient une insuffisance prévisible des modes de transport collectif programmés.
Pour Chamonix, les organisateurs de la soirée  évitent  consciencieusement de parler des sujets polémiques : la construction d’une immense patinoire de 10 000 places et de 20m de haut et le coût de sa reconversion, les ouvrages de sécurisation anti avalanches nécessaires au Grépon et aux Planards, et qui les paiera, l’extension vers le haut de ce domaine des Planards.

Les réponses des politiques n’ont pas convaincu  le public.
Les deux camps resteront face à face sur leurs positions. Eric Fournier s’abstiendra, prudemment, de demander un vote à main levée !

On retiendra de cette soirée comme un malaise : l’impression fortement ressentie que les organisateurs et les élus en charge du dossier des Jeux d’Annecy 2018 ne croient pas eux-mêmes aux chances de la ville d’être choisie comme candidate à Durban en juillet 2011.

En fin de séance, des membres du Comité Anti Olympique distribuent des tracts pour une soirée consacrée aux Jeux à la salle Olca des Houches le samedi 8 janvier à 20h30.

Lire aussi ci-dessous nos articles des 18 et 28 novembre.

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jeudi 16 décembre 2010

Argentière : une si jolie place !

Aménagée à grands fais (470 000 euros), cette nouvelle place qui devait redonner vie au centre d’Argentière, être un lieu de convivialité, s’est transformée en bien triste aire de stationnement.
Les élus de la majorité et les ingénieurs de la ville n’ont pas voulu comprendre qu’il fallait ne laisser qu’une voie unique de passage aux voitures, sans possibilité de stationnement,  et aménager tout le reste de la surface en zone piétonne, pour le plus grand agrément des villageois et des visiteurs.
C’est raté ! Chamonix, la ville où la voiture est reine !

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Les habitants des Chosalets mécontents de leur nouveau rond-point !

On leur a supprimé 25 places de parking au pied de leur village, qui étaient bien utiles pour les habitants, pour le camping et pour les utilisateurs du téléski.
L’accès au village est à angle droit, sans croisement possible.
Le cheminement des enfants pour l’école depuis les Grassonnets est devenu beaucoup plus dangereux.
On a mis les villageois devant le fait accompli, on ne les a pas du tout consultés avant ce nouvel aménagement. Leur lettre collective du 8 décembre  est restée à ce jour sans réponse !

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samedi 4 décembre 2010

Conseil municipal du 26 novembre 2010

Révision du PLU
Le conseil vote la procédure de révision du PLU, justifiée par l’évolution urbanistique et environnementale de la commune. Il faut prendre en compte des éléments nouveaux d’aménagement ou de protection :
-          Lancement de la procédure de ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbanistique et Paysager).
-          Nouveau PPR Avalanches, signé par le préfet le 26 mars 2010.
-          Schéma de développement durable de l’Espace Mont Blanc.
-          Plan de déplacement urbain.
-          Extension du paravalanche de Taconnaz.
-          Plan Climat Energie Territorial de la Haute Vallée de l’Arve.
-          Programmes de logement permanent, équipements sociaux.
-          Aménagement du secteur  Jean Franco-Ateliers municipaux.
-          Périmètre des domaines skiables de fond de vallée.
-          Projets hôteliers pour la ville.
-          « Evolution des enjeux locaux d’aménagement ». Attention à ce chapitre qui peut receler bien des surprises, prévoir des modifications de C.O.S. et se révéler être une bouteille à l’encre ! L’opposition s’engage d’emblée à être très vigilante sur le contenu de ce volet.

La procédure sera longue, il faut faire intervenir un cabinet d’études, lancer une enquête publique, obtenir l’avis de quantité d’organismes officiels. Tout cela est à mettre en œuvre  très rapidement, car à partir de 2013, il serait  imprudent pour un maire qui veut se représenter aux élections (2014) de réviser le PLU ! Sinon ce sera pour le prochain mandat...

La liste d’opposition déplore que ce dossier du PLU arrive à la table du conseil sans être passée au préalable par la commission d’urbanisme. Il y a bien eu des « groupes de travail », mais les élus d’opposition n’y sont pas conviés ! Jamais ils n’ont été consultés sur le contenu de cette révision. En réunion privée avec eux, le maire avait reconnu son erreur de n’avoir pas convoqué la commission d’urbanisme.
Nous demandons officiellement en séance publique que la révision soit examinée secteur par secteur  dans les  commissions où siègent des élus d’opposition.

Tarifs de la Compagnie du Mont Blanc
A la veille de l’ouverture de Bochard, les nouveaux tarifs sont soumis pour approbation au conseil. Comme chaque année, les élus déplorent qu’on les consulte si tard, alors que tous les documents de commercialisation sont imprimés depuis l’été. Une fois de plus, ils  sont mis devant le fait accompli. Le manque de coordination entre la Compagnie et la Commune est une longue histoire annuellement renouvelée! Et dans le document remis  aux conseillers municipaux, le détail des tarifs de Lognan - Grand Montets ne figure même pas...
La hausse moyenne des tarifs est de 2.72%, cette augmentation étant surtout obtenue grâce à la réduction des avantages familiaux et pour les séniors !
Le MBU saison augmente de 3.85%. Un forfait « professionnels de la montagne » est mis en place pour tous les professionnels sans exception, un guide indépendant   ayant déposé un recours contre le privilège de gratuité accordé aux seules structures « officielles » de la vallée.
Les frais de secours sur piste et les frais d’ambulance augmentent, augmentent !
Si vous n’êtes pas assuré, il vous en coûtera 373 € pour être évacué sur piste, 586 € hors piste, 676 € si l’hélicoptère privé est appelé. A quoi il faut rajouter les frais d’ambulance.
Un bon conseil : vérifiez que vous êtes bien assuré !

La commune aide toujours la ferme communale de Montroc et son exploitant
Cette année, c’est une griffe à fourrage d’un coût de 35 000 € HT à l’achat de laquelle la commune doit participer pour 29 100 €. La différence est financée par des subventions.
L’appareil permet de ranger plus facilement dans la grange les bottes de 400 kgs.

Maison Baud : il faut finir l’aménagement intérieur
Cette propriété communale, rue des Moulins, deviendra la « Maison de la Mémoire et du Patrimoine ». Sur un total de 994 000 € TTC, 554 000 ont été réglés. Restent 440 000 de travaux intérieurs à achever, dont 378 000 € de subvention européenne.
La maison comprendra des espaces d’expositions, des salles de lecture, une salle de médiation culturelle, un laboratoire de numérisation, des locaux de stockage.
La fin des travaux est envisagée pour le 1er juin 2011.
La première exposition sonore et virtuelle à organiser sera consacrée à la vie de la vallée pendant la seconde guerre mondiale.

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dimanche 28 novembre 2010

Une majorité d'habitants de la vallée opposés aux Jeux Olympiques?

Selon le mini sondage que nous avons publié sur notre blog du 18 au 27 novembre 2010,  77%  des personnes qui ont répondu sont contre les jeux olympiques d’hiver à Chamonix en 2018.
Les principaux arguments les plus souvent cités dans les commentaires à notre article du 18 novembre ou par mail sont :
-          Chamonix n’a pas besoin des J.O. pour sa notoriété.
-          Les nuisances seront insupportables, avant, pendant, après (essentiellement augmentation du trafic routier).
-          Incompatibilité avec notre Plan Climat Energie Territorial.
-          Crainte que le budget ne soit dépassé, et que cela soit imputé au contribuable local.
-          Augmentation prévisible des prix de l’immobilier.
-          Absence de concertation.
-          Concernant les Jeux d’hiver en général, leur conception peu démocratique  car n’y participent que des nations riches, alors que les Jeux d’été sont ouverts à tous les pays, y compris les plus pauvres.
L’ argument de la non concertation me parait particulièrement pesant.
Le conseil municipal de Chamonix s’est engagé irrémédiablement le 16 novembre vis-à-vis du Comité Olympique à mettre à disposition ses infrastructures et à financer les équipements et le village olympique.
Cette décision a été prise sans que la population ait été consultée d’aucune façon. C’est faire peu de cas de l’avis des habitants qui seront les premiers concernés par l’évènement et surtout par ses très lourds préparatifs! A la demande de l’opposition municipale, le maire a accepté de rajouter à la motion votée par le conseil le mot « concertation », qui ne figurait même pas sur la version originelle ! Mais il a refusé que soit inscrit le terme de « consultation », opération trop contraignante et trop risquée. Il serait bien embarrassé, maintenant que la décision est prise, de faire éclater publiquement l’avis défavorable de la population... Il se sentirait  incapable de dire NON au Comité  et d’affronter une situation politiquement explosive : si Chamonix refusait les Jeux Olympiques, ce serait un scandale national, un scandale olympique !
C’est la raison pour laquelle il ne faut rien attendre de la (ou des ?) réunion(s) de « concertation » annoncée(s) : le maire se contentera d’y fournir l’information au public, de donner la parole aux quelques courageux qui oseront la demander,  mais il y a fort à parier qu’il ne demandera pas de vote à main levée !
Il ne nous reste plus qu’à attendre, avec inqiétude,  le choix définitif du C.I.O. en juillet 2011...

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jeudi 18 novembre 2010

Voulez-vous les J.O. à Chamonix?

Le conseil communautaire de la vallée de Chamonix du 15 novembre 2010, puis le conseil municipal de Chamonix du 16 novembre se sont définitivement prononcés POUR  l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2018. La vallée apporte au Comité Olympique toute une série de garanties et d’engagements financiers pour l’aménagement des sites sportifs, les structures d’accueil et la construction du village olympique. C’est un point de non retour qui est franchi aujourd’hui au cas où la candidature d’Annecy serait retenue.
A la communauté de communes, le vote a été acquis à l’unanimité moins mon abstention.
Au conseil municipal de Chamonix, mon colistier Pascal Payot a voté contre et moi-même je me suis à nouveau abstenu.

Il sera désormais difficile à Chamonix de renoncer, tant la machine qui s’est mise en route sous l’impulsion du Comité Annecy 2018, avec le soutien de la région, du conseil général et de Matignon, annihile toute velléité de résistance.

La décision finale du C.I.O. sera prise en juillet 2011 entre Annecy, Münich et Pyeongchang. A Münich, de très fortes résistances s’élèvent contre la candidature.
La tension politique entre les deux Corées, particulièrement vive en ce  moment, fragilise beaucoup la troisième candidature consécutive de la Corée du Sud. La désignation  d’Annecy-Chamonix reste donc tout à fait plausible.

CE QUE CHAMONIX GAGNERAIT A L’ORGANISATION DES JEUX
Il est vrai que l’opportunité est  réelle de permettre à la vallée un bond en avant en matière d’infrastructures sportives, ferroviaires, routières et urbaine.

Le site des Planards serait aménagé en stade de slalom. Il faudra pour cela étendre le domaine vers le haut,  prolonger la remontée mécanique et assurer une protection efficace contre les avalanches.

Une grande patinoire neuve de 10 000 places serait construite sur l’emplacement de l’actuelle, jusqu'en bord d'Arve, elle serait reconvertie après les jeux en patinoire de 3000 places, intégrant le gymnase de l’ENSA, un mur d’escalade et des pistes de curling.

Un village olympique de 1400 lits serait construit dans la zone allant du centre Jean Franco aux ateliers municipaux, converti ensuite en 150 logements permanents.

L’aménagement du secteur du Grépon redonnerait à notre entrée de  ville sa vraie fonction de zone d’accueil. La route    blanche serait recouverte, ou déplacée au pied de la montagne sous des ouvrages paravalanches. Un grand parking souterrain de 1000 places serait créé.

Un centre de presse de 10 000 m² serait édifié au centre sportif, en structure temporaire, ou en avant-projet du futur centre de remise en forme prévu au bord du lac.

Aux Houches, un réaménagement de la raquette d’arrivée de la piste verte est à l’étude. Une nouvelle remontée mécanique est envisagée pour desservir les pistes de slalom géant.

Le train de la vallée cadencé à 30 minutes  verra sa réalisation accélérée pour le  plus grand profit de la population.

La ligne Annecy-Saint-Gervais, futur « Train des Jeux », devrait être modernisée, à défaut d'être doublée (pari difficilement tenable en six ans ½ !), de façon à augmenter notablement sa fréquentation.


POUR LES HABITANTS DE LA VALLEE  DES RAISONS D’INQUIETUDE ET UN FAIT ACCOMPLI

L’engagement voté par les élus ne comporte qu’une estimation très vague du projet d’aménagement du Grépon, de la sécurisation du nouveau tracé de la route au pied de la montagne, des ouvrages paravalanches nécessaires, du risque d’inondation par le torrent de Blaitière. Aucun chiffrage des coûts n’a été établi. Le devenir du commerce du Betty est passé sous silence.

L’atteinte à l’environnement provoquée par les Jeux dans une vallée étroite et écologiquement fragile n’est pas considérée comme une menace par les élus de la majorité ! Pourtant on doit craindre une destruction de la forêt du site des Planards, d'énormes et nombreux chantiers dans la vallée, une  augmentation des transports et des nuisances  pendant des années, tout cela pour 15 jours de fête... On tire un trait sur notre Plan Climat Energie annoncé en fanfare.

Les conséquences à long terme pour la vallée n’ont pas été prises en compte:
surfréquentation touristique, pression immobilière accrue, augmentation des lits   froids, augmentation des prix du foncier et du bâti. Nos enfants en paieront chèrement les effets. Chamonix a-t-elle besoin des jeux pour sa promotion touristique ? On peut répondre NON.

Surtout, la décision a été prise sans que la population soit  consultée !
On ne peut pas imposer des jeux à Chamonix sans l’accord des habitants !
Les chamoniards  seront pleinement concernés, impliqués voire pénalisés par le    déroulement de l’évènement dans un espace restreint. Beaucoup travaillent dans la      basse vallée et seront très gênés...
Le maire a promis une réunion de « concertation » le 21 décembre prochain.
Peut-être d’autres réunions seront-elles organisées par la suite.
L’engagement auprès du C.I.O. ayant déjà été signé par les communes, cette  concertation ne pourra être qu’une information sur une décision déjà prise et la mise des habitants devant un fait accompli. On sait ce qu’il en est des réunions publiques organisées par la mairie : seuls viennent quelques dizaines de citoyens (sur 7000 électeurs),  quatre ou cinq seulement osent prendre la parole, personne n’ose s’opposer frontalement au maire, et l’accord de la population est considéré comme acquis !
           
C’est à une consultation populaire qu’il aurait fallu procéder, faisant appel à tous les électeurs, AVANT la décision des conseils. Dans le passé, plusieurs sites olympiques pressentis ont interrogé leur population avant toute décision. Ce fut le cas à Denver, qui a refusé les Jeux d’été de 1976.

Pour ces quatre raisons, nous n’avons pas voté POUR l’organisation des Jeux à Chamonix.

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vendredi 5 novembre 2010

De nouveau un blog pour l'opposition à Chamonix

Il y a quelques mois, nous supprimions le blog des élus de l'opposition.
Vous avez été très nombreux à déplorer cette interruption, de vive voix, par mail ou par téléphone.
Pendant ces six mois, nous nous sommes rendus compte que cette absence de blog nous privait d'un mode important d'expression et de communication. La majorité a eu moins de considération pour nous, elle ne nous craint plus, à tel point que dans l'édition d'octobre du Bulletin Municipal, la page réservée à l'opposition a été tout simplement supprimée, sans que nous en soyons même avertis! L'article que j'avais transmis au service communication de la mairie s'est retrouvé relégué en bas de sixième page, sans mise en page, sans la photos de nos six élus ni le nom de notre liste traditionnellement affichés en tête d'article.
Et pourtant, nous avons beaucoup à dire et à raconter sur la vie de cette commune de Chamonix, sur le déroulement des conseils municipaux, et sur les grands dossiers du moment: urbanisme, jeux olympiques, centre culturel, MAPA, communauté de communes et bien d'autres.
J'ai donc décidé de rouvrir un blog, en mon nom propre, avec toute la liberté que cette démarche m'accorde.
A partir d'aujourd'hui, vous retrouverez tous les 15 jours, ou plus souvent si l'actualité le justifie, mes commentaires et prises de position sur la politique menée dans notre belle vallée par la municipalité d'Eric Fournier.
A bientôt!

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Centre culturel: la majorité Fournier donne raison à l'opposition!

Article paru dans le bulletin municipal de novembre 2010

Le conseil municipal de Chamonix a décidé, majorité et opposition réunies, l’implantation du futur espace culturel sur la place du Mont-Blanc.
Ce choix, si  important pour l’avenir de la station, est une victoire du bon sens et de l’intelligence à porter au crédit de la municipalité Fournier.
Dès 2001, dans les suites de l’incendie de la salle Michel Croz en 1999, l’opposition municipale engageait le combat  pour reconstruire sur la  place du Mont Blanc cet équipement indispensable à l’animation de la ville.
En 2002, elle lançait une pétition qui recueillit 2 300 signatures de résidents de la vallée pour l’édification d’un « Espace culturel » place du Mont  Blanc. Le maire de l’époque refusait cette demande et préconisait en 2004 un projet monumental dans le parc du Couttet, qu’une majorité de chamoniards a désavoué et que l’opposition a contesté. Le dossier était bloqué.
C’est la municipalité Fournier qui a relancé le programme.
Elle a d’abord consulté la population et les associations utilisatrices, en leur proposant  cinq sites possibles : Le parc Couttet, le parking du Casino, le parking du Mercure, le centre Jean Franco et la place du Mont Blanc. Une forte majorité s’est dégagée en faveur de ce dernier emplacement.
Ainsi, le nouveau maire et ses élus ont saisi l’excellente opportunité qu’il y avait à édifier un centre culturel en entrée de ville  sur la moitié Ouest de la place, facile d’accès pour les piétons et les voitures (parking souterrain), en connexion étroite avec les autres équipements culturels de la ville (Musée Alpin, MJC, bibliothèque,  Maison Baud dédiée à la mémoire de la ville), et de nature à créer une animation permanente sur cette grande esplanade aujourd’hui un peu déserte.
Cet espace culturel ne sera pas qu’une salle de spectacles ; il pourra accueillir les activités associatives, des manifestations diverses, des expositions et aussi recevoir congrès et séminaires.
La destruction de l’ancienne caserne des pompiers permettra un aménagement en jardins de la surface ainsi libérée en bord d’Arve.
Seuls ont voté contre le choix de cet emplacement, avec des argumentations divergentes,  quatre caciques de l’ex-majorité Charlet  opposés au projet.
La vie culturelle à Chamonix trouvera ainsi un nouvel essor et pourra organiser des évènements de qualité à la hauteur de sa notoriété.
La nouvelle équipe d’opposition ne peut que se réjouir de cet heureux dénouement. Elle attend avec impatience la concrétisation du projet.

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